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Belgeek, ma vie, mon oeuvre et des frites.
26 juin 2013

Ouéééé Bonne annééée !

Ahahah ! On a survécu à la fin du monde ! C'est cool ça non ?

Alors oui, je vous vois déjà vociférant comme une horde baveuse "Et beh alors crévindiou !? Qué chto foutu à ct'heure pour point nous chabler les rotules avec tes foutus bouquins d'pis l'aut' coup ?" ...

Ce a quoi je répondrais que vous êtes une horde baveuse avec une drôle de façon de vous exprimer tout de même.

Mais ne vous en faites plus, j'etais victime, en plus du manque du temps, du syndrome de la procrastination par intérêt !

Si vous ne connaissez pas, en gros c'est remettre à plus tard un truc que vous devez déjà faire depuis des mois sous le pretexte que "Nan mais il va bientôt y avoir encore de nouveaux trucs à faire alors je préfère attendre pour tout faire d'un coup", bref vous m'aurez compris les amis.

Donc voyant arriver des vacances qui n'en seront pas, je me suis dis que j'allais quand même le faire maintenant sinon ça poussait surement à septembre et ça aurait été complétement indécent.

Et pis comme ça vous saurez quoi emmenez dans votre brouette pour bouquiner à la plage ! Hihihi ♥

ROLQWIR
de Philippe Cardona et Florence Torta
Chez Soleil

ROLQWIR

Nous sommes au XVIII eme siécle, Jean de Rolqwir est un digne chevalier français de France, pays alors capitale culturelle et philosophique de notre monde.
Sommés par le bon roi Louis XXIII d'aller porter la culture des Lumières par delà les océans, notre héros se rend au pays du Soleil Levant : le Yamato, un pays fort éloigné de France, et donc obligatoirement peuplé de sauvages barbares, selon lui.
Mais une fois sur place, le pauvre Rolqwir se retrouve dans un pays plus que civilisé voir même ... plus developpé que le bon royaume de France ?


En lisant ce genre de résumé (et en voyant la couverture) vous comprenez pourquoi cette BD m'a attirée au premier abord, et ceux qui connaissent les trés bons antécédents de ses auteurs (Sentaï school, les adaptations BD de NOOB...) peuvent comprendre que j'eusse foncé dessus comme un mort de faim.

Mais hélas, malgré un contrat de débilité plus que rempli, ce qui est peut être trop rempli c'est les pages, avec des bulles notamment.

C'est simple, avec un album d'une cinquantaine de pages, on a l'impression qu'il se passe le double de choses que dans un album "classique" du même format (et attention je ne suis absolument pas contre ce genre de "rentabilité" moi même étant trés gourmand de textes dans mes propres planches) mais là c'est quand même un petit poil de trop quand même, et c'est déjà ce qui m'avait géné dans Sentaï school (un peu moins dans NOOB bizarrement)

Mais bon ça reste sympathique, c'est le genre de défaut qui ne résulte pas d'une déception ou d'une énorme erreur, c'est une des marques de fabrique de l'auteur je dirais, qui me touche plus ou moins bien dirons nous. Et pis ça reste mon avis hein. C'est le but aussi de ce genre d'article. Laissez moi tranquille maintenant. Et pis arretez de m'embetez Buhuhuhuhu...


SYLVAINE

de Stan Silas

Chez Makaka Editions

Sylvaine

J'ai pas trouvé la bonne couverture buhuhuh...


Sylvaine est une enfant pauvre, elle vit seule avec son père qui passe la moitié de ses journées à boire devant la télé et l'autre moitié à cuver ce qu'il a bu pendant la première moitié.
Malgré tout, Sylvaine rève de partir en vacances et de voir la mer. Puisqu'elle ne peut pas compter sur son père, elle prend le strict minimum, récupére son meilleur ami Pompon au passage et part pour un grand road trip aucours duquel elle fera des rencontres ... surprenantes.

Je ne sais plus si j'ai déjà parlé des précédentes BD de l'auteur sur ce blog, mais aprés 4 tomes de "La vie de Norman" un peu inégaux pour les 2 derniers mais qui demeurent tout de même 20 fois plus réjouissant que les 3 quarts des bouquins qui sortent de nos jours, Stan Silas nous sort donc une "Sylvaine" qui m'a personnellement plus que convaincu.
Notamment pour le coté inhabituel qui règne toujours dans ses bouquins qui se retrouvent encore plus exacerbé ici, plus particulièrement le dernier quart.

Ce que j'apprécie énormément aussi, c'est l'univers global qu'il instaure et le suivi d'un album à l'autre, Sylvaine étant un personnage déjà présent dans ses anciens albums et qui ne palie pas lorsqu'elle doit endosser le rôle de personnage principal. On retrouve aussi d'anciens gags déjà créés par l'auteur pour 30 jours de BD (le site grâce auquel il publie cette série d'ailleurs) redéssinés pour l'occasion et parfaitement intégré à l'histoire. Juste dommage qu'il manque le gag avec le vieux du bord de la rivière mais bon, après il faut avoir lu donc je m'arrête tout de suite.

En bref, c'est cool, c'est couillu, il faut pas se fier au dessin pour se faire une idée du ton, c'est top, et j'attend impatiemment la suite de Norman =)

Tiens on va continuer dans Makakas Editions :

Le Cirque
d'Ileana Surducan

Cirque

Encore pas la bonne couv' mais l'idée y est.


Dans une ville où les régles dictatoriales repose sur les valeurs de la science et de la raison, Manu n'est pas à sa place.
Son rêve est de devenir dompteur de chaises, car il sait qu'elles ont une âme et douée d'une formidable personnalité. 
Au delà des murs de la Cité, on raconte qu'il existe un étrange cirque où les rêves ne sont pas considéré comme une infraction, peut-être faut il enfreindre la loi qui interdit de quitter la ville pour se faire une idée ?

Je dois avouer que je n'ai pas accrocher à 100% à cette bande-dessinée, en ce qui concerne le contenu scénaristique, c'est trés bien fait et il n'y pas de fausse note, mais peut être le ton un peu trop contemplatif qui ne convaint pas le gros bourrin insensible que je suis, mais ce qui ne me fait de toute façon pas regretter mon achat c'est l'aspect graphique, indéniablement un des plus gros atouts de l'auteure est sa maitrise de l'aquarelle, et du pinceau en général, les ambiances sont très présente, et ça en mets pleins les yeux !

Pour conclure donc, j'ai été plus convaincu par ses histoires plus courtes, qui sont trés bien foutues scénaristiquement, et plus brève peut être donc moins apte à frustré le gros bourrin que je suis sans doute, mais cet album reste quand même une des perles qu'on doit une fois encore à des gens qui savent s'interesser à des auteurs atypiques et prouve que des maisons d'édition moins importantes savent très bien dénicher des oeuvres capables de faire parler d'elle (je pense notamment à la nomination du passeur d'âmes que je crois avoir chroniquer ici y a quelques temps -en fait non mais bon tant pis- dans une séléction pour Angoulème qui était plus que mérité)

On continue encore toujours avec Makaka (mais après on passe à autre chose, promis)

WIKIPANDA

de Ced

Wikipanda

C'est la bonne couverture ! Ouééééé !


Tout le monde se pose des questions sur les animaux, des trucs simples comme "Comment se nourisse les bébés koalas", "A quoi servent les rayures des zèbres" ou "Pourquoi l'ornithorynque" mais tout le monde n'a pas un spécialiste de toutes ces espèces sous la main, ou alors à une grosse flemme de chercher sur internet, donc pour répondre à ces questions et plus encore, quoi de mieux que de demander à un animal, en l'occurence un panda, pour qu'il trouve les réponses à notre place et nous explique le pourquoi du comment ?

Alors là les p'tits gars, on tient là un album rare, un album qui m'a fait RIRE ! *Panique dans la salle* *Salve d'applaudissements* *Tournée générale*
Une prouesse qui ne m'arrive que très rarement sur des productions autre que Messire Le chien et Messire Ultimex, et que je me dois de saluer.
C'est DROLE bordel ! C'est crétin ! Bon dés fois y a des trucs vrais aussi mais ya des Runing gags alors que c'est des "histoires" en quelques pages.
Enfin bref, c'est rare les trucs intelligemment drôle dans la connerie (élue phrase de l'année par Captain WTF) donc je le conseille autour de moi, je le prescris sur les ordonnances, je l'impose à l'école et je l'offre à chaque Noël à mes enfants jusqu'à ce que mort s'en suive Ok?

J'étais gentillement amusé par "Un an sans internet" le précédent bouquin de l'auteur, vous l'aurez compris je kiffe ma race sa mère "Wikipanda" et quand on sait qu'il va bosser en collaboration avec Ztnarf (qui est un dieu lui aussi, priez pour lui, simples mortels) pour son premier album, ça vend du rêve.
Comment ne pas croire en la beauté de la vie après ça ?

Allez dans le genre bonne surprise, mais autre éditeur, nous avons :

LAST MAN

De Bastien Vives, Balak et Mickaël Sanlaville

chez Casterman

Last Man

 

Adrian Velba est un jeune garçon de 12 ans, avec son école de combat, il s'est préparé avec son binôme pour participer pour la première fois de sa vie au grand tournoi annuel organisé par le roi. Mais juste avant la fin des inscriptions, son partenaire déclare forfait, le laissant seul et sans possibilité de participer, à moins de trouver un remplacant. Sortant de nulle part, un grand gaillard lui propose son aide, son nom : Richard Ardana.

Vous avez déjà lu des mangas en vous disant "Ouais c'est rigolo c'est sympa mais bon ça reflète pas trop notre caractère européen, ça manque de violence gratuite et moi quand je vois une jolie meuf je saigne pas du nez !" ? Balak et ses comparses se sont penchés sur nos frustrations de petits occidentaux, on fait le tri dans le meilleur des codes shonens et dans nos sales manies et notre façon d'être, nous les vilains non-orientaux, et l'ont mélangés avec amour pour créer LastMan, une oeuvre fleuve créée à 3 pour respecter le rythme de production japonais mais en France !

Une série épique et bien marrante qui pour une fois mérite le battage promotionnel qu'on a pu observer dans toute les librairies à sa sortie, je vous le conseille vivement (même si le fanboy que je suis s'est retrouvé bien attrapé quand ma version collector du tome 2 fut déballée sans nulle trace de mon sticker collector, snifouille snifouille) et puis Balak c'est le meilleur de toute façon.

Restons dans la veine "Manga français, mon amour, mon ami" avec le trés bon :

DREAMLAND

de Reno Lemaire

chez Pika Editions

Dreamland

Pourquoi la couv' du tome 8 ? Parce que c'est la plus épique ma p'tite dame !

Terrence habite Montpellier, il glande en cours, est follement épris d'une fille inaccessible et n'a pas de véritable but dans la vie. Bref, un lycéen normal.

Toutefois, chaque nuit, notre héros refait toujours le même cauchemar, il revoit sa mère disparaitre dans les flammes, un traumatisme remontant à l'enfance à l'origine de sa peur du feu, mais un soir qui ne sera pas fait comme un autre, Terrence va affronter les flammes et surmonter sa peur.
Ce geste transformera sa peur en pouvoir, il devient contrôleur du feu, son premier pas vers un univers incroyable, le monde des rêves, dans toute sa diversité la plus surprenante et dangereuse.

Une série que m'a fait découvrir il y a bien longtemps maintenant un trés bon ami à moi (que le grand Spaghetti galactique te protège) et qu'il fallait que je chronique ici, ne serait ce que au cas où quelqu'un ne connaisse pas (Et il y en as ! Je le sais ! Arretez de vous planquez derrière les autres !)
Avec Debaser et maintenant LastMan, Dreamland est à mes yeux ce qui se fait de mieux dans le genre "manga à la française", les influences de Reno sont très perceptibles notamment dans le coté grosse aventure archi tripée qui manquera pas d'évoquer ce que One Piece à de meilleur, mais là encore, comme au dessus, à l'européenne, l'histoire se passant à Montpellier et le dialogue entre les persos étant plus naturel, moins mis en scène que dans la plupart des histoires.
Ça donne un coté frais indéniable, et en plus c'est vachement cool, parceque complétement pété. Peut être faut il juste tenir le coup au début entre le style qui se cherchait de l'auteur (mais c'est bien cool de voir son évolution, et au pire des tomes partiellement redéssiné sortent en ce moment même alors pas d'excuse ! AUCUNE !) et l'avalanche de persos qui règne constamment.

Mais ça vaut honnétement bien le coup, et en plus l'auteur est super sympa et trés causant que ce soit sur son univers ou la BD en général. 

JADE
d'Ulysse Malassagne
chez Glénat

Jade

 

Harry est un anglais venu au Tibet afin de trouver des réponses à ses questions. Son père a t'il eu raison de partir à la recherche d'une femme mythique, Jade, quite à disparaitre au coeur de l'Himalaya ? La magie existe-t-elle ? Il est bien décidé à tirer cette affaire au clair, par tout les moyens, et même les soldats de l'armée chinoise, alors en cours d'invasion du pays, ne pourront l'arreter.

Y a des auteurs comme ça qui se ramène de nulle part et qui te rappelle que les grands ont bien du commencer quelquepart, sans faire mon prévisionnaire, Mr Malassagne à l'air plutôt bien parti pour suivre un parcours remarqué.
2 ème album de l'auteur (le premier étant celui que je chroniquerais juste derrière, par soucis de transition, vous comprendrez) sorti a à peine quelques semaines d'intervalle du premier d'ailleurs, Jade est trés convaincant sur le point de vue graphique, les ambiances et les sensations de vitesse (cette putain de scène en voiture mes enfants) nous plonge dans un récit trés riche en action où on ne s'ennuie pas, et le style de l'auteur est un excellent mélange d'influence qu'on sent bien diverses, néanmoins je suis plus partagé sur d'autres points mais qui peuvent être débattu selon la pertinence de certaines sources.

En effet, le début est un peu abrupt, et on a l'impression d'attaquer le récit comme si il s'agissait d'une suite d'un premier volume, tant on nous lache un peu dans la nature au coté du héros. Ce genre de procédé est très courant, et les incompréhensions du début se dissipent avec la suite du récit, toutefois, à la lecture complète du tome on reste un peu incertain. Là où c'est à débattre c'est que j'ai cru lire quelquepart qu'il y aurait un tome 2 de prévu, et donc les informations manquantes seraient potentiellement présente dans celui ci, et on ne demande pas à l'auteur de donner toute ses réponses dans un premier tome. Affaire à suivre donc.

Et donc la transition vous allez comprendre maintenant, c'est que je vous ai laissé 6 mois sans nouvelles, je chronique déjà 7 bouquins et rien ne vous saute aux yeux ? Moi le petit fan boy je ne vous ai encore pas parler de ma maison d'éditions chouchoute (enfin bon je taille quand même les trucs que j'aime pas de chez eux, mais un article de Belgeek sur ce que je lis sans des livres de chez eux, c'est pas vraiment un article Belgeek) j'ai nommé ANKAMA éditions ! Et ça tombe bien parce que le premier bouquin d'Ulysse Malassagne est justement sorti chez eux ! Transition donc !

KAÏROS
d'Ulysse Malassagne
chez ANKAMA

Kaïros

Nills part en vacances une semaine dans une maison au coeur de la campagne appartenant à la famille de sa petite amie, Anaëlle.
Son passé relationnel semble un peu troublé, ce qui n'empèche pas Nills d'être très attachée à cette fille tourmentée.
Le soir après leur arrivée, d'étranges phénomènes se produisent dans la maison, et la tournure de leur vacance paisible à la campagne prend un tour inattendu.

J'ai été contraint de mesurer mon résumé pour ne pas trop vous spoiler, mais de toute façon la couverture le fait pour moi, ce qui est un peu dommage d'ailleurs, bien qu'elle soit magnifique. On est en présence d'un récit fantastique et d'un très bon tome de mise en place, qui m'a plus convaincu que Jade s'il fallait comparer, mais ce n'est pas la même approche scénaristique, Nills étant beaucoup plus "victime" des événements par rapport à Harry qui est le véritable acteur de ce qui lui arrive dans Jade. Je vous ai déjà parler de toute le bien que je pense de l'auteur et de sa maitrise graphique dans la chronique précédente, je ne peux qu'ajouter que je veux rapidement la suite, et que je vais surement continuer à suivre cet artiste de prêt.

On continue donc le formidable tour dans les productions ankama avec :

TANGOMANGO
d'Adrian

Tango Mango

 

Elaine et Encre noire sont 2 redoutables pirates sévissant dans le décor paradisiaque mais cruel des Eaux Tièdes. Enfin, ils aimeraient bien, ils doivent d'abord finir de retaper un vieux bateau échoué qui leur servirait de fier galion. En attendant, ils vivent de petites escroqueries à droite à gauche. Mais leurs activités sont menacés par la présence du redoutable gouverneur du territoire où ils officient, bien décidé à maintenir l'ordre et s'assurer que tout les pirates des Eaux Tièdes ai bien disparus.

Je sais plus si j'avais parler de son boulot (par extension quand j'avais critiquer la suite de Remington je crois) mais à mes yeux, Adrian est au dessin ce que ma mère est à la tartiflette, un virtuose inestimable. Ses découpages, ses personnages, tout est archi vivant, et très bien mis en scène, et il est à souligner qu'il signe ici son tout premier bouquin créée par lui seul au scénario à la couleur et au dessin ! L'histoire quant à elle est un bon point de départ, bien que pas transpirante d'originalité, mais il y a une veritable aura de sympathie qui émane du travail de ce gars, et je donnerais cher pour savoir si un jour j'arriverais à froler le doigt de pied de sa justesse dans toute sa grandeur.
Tangomango, le Corbeau Noir, Remington tome 1, tout ça c'est du Adrian au dessin, et tout ça c'est bien, allez y, lisez en, léguez le à vos enfants.

FUNERAILLES
de Florent Maudoux

Funérailles

 

L'histoire commence par un récapitulatif. Une rencontre entre une grande pretresse et un soldat vaillant aux origines modestes que le destin allait réunir et porter aux nues de l'opinion publique par divers coups d'éclats politiques et martiales, une histoire en partie manigancer par Pasmathée de la Mantis, une amie proche de la grande pretresse.
Le récit débute véritablement sur le moment de la naissance du premier enfant de ce couple parfait, la femme est en plein travail et le mari se ronge les sangs dans le couloir, inquieté par le temps que prend l'accouchement. Enfin l'enfant vient et il est en parfaite santé, un medecin s'occupe des premiers soins et quitte la salle en félicitant l'heureux papa. Toutefois un deuxième enfant vient à naitre, en parfaite santé lui aussi, au delà de tout sens logique, ceci semble effrayé la mère qui relie cette double naissance à une mystérieuse prophétie. Sa conseillère propose alors de faire disparaitre le deuxième garçon...

Pfiou ! Trés trés difficile de résumer efficacement un livre comme Funérailles. Une oeuvre trés riche et à l'univers très travaillé (et trés référencée) dont il est trés difficile de parler à ceux qui ne l'ont pas lu. Personnellement j'ai du le lire 2 fois pour mieux comprendre certains passages, mais en discutant avec l'auteur (mode je me la pète je vais au dédicace et je pose des questions à l'auteur t'as vu) c'est dans un soucis d'éviter un coté trop explicatif au début de l'histoire avec les particularités qui régissent l'univers où elle se déroule, particularités savamment expliquées plus tard dans le récit.
Les plus avertis connaissent déjà le travail de Florent Maudoux sur Freak's Squeele, dont j'ai déjà causé sur le blog.

Ici le ton, l'univers est bien plus sombre, les enjeux plus dramatiques mais ça demeure toujours aussi passionant. Funérailles étant assumé dés le début comme un Spin-off sur certains personnages de Freak's Squeele, il faut savoir qu'il peut tout de même très bien existé sans avoir lu la série d'origine tant l'univers est différent et se suffit à lui même sans besoin de parallèle. C'est très dense mais comme tout ce qu'a fait Mr Maudoux jusqu'à présent, c'est à ne pas manquer !


LE VISITEUR DU FUTUR
de Gosh et François Descraques

VDF


Au 26 ème siècle, l'humanité est anéantie, les rares survivants doivent faire face aux multiples catastrophes qui balayent la terre, pluies acides et autres tribus de necrophiles. Toutefois, dans les souterrains, vit un homme dont le seul but est de remonter le temps et annuler les catastrophes, le Visiteur du Futur.
Avec son ami le Dr Castafolte, il recrute de nouveaux compagnons pour rejoindre leur cause, et s'il faut remonter le temps pour trouver les meilleurs acolytes, ce n'est pas un problème. Ils décident donc d'aller recruter Alexandre le grand, au moment où une mauvaise fièvre était censé lui couter la vie.

Il y a en France une trés bonne qualité en matière de Websérie, et les meilleures ont pu être gratifié d'une adaptation BD, Noob, Flander's Company et maintenant le Visiteur du futur. Et quel combo pour cette adaptation : Ankama (une boite que je suis depuis 7 ans) produit une bande-dessinée du Visiteur du Futur (ma websérie préférée, ce qui n'est plus un secret si vous trainez sur Little Drawer et que vous avez vu la tripotée de fan-art que je tache de faire à chaque rencontre avec l'équipe) et dessinée par Gosh, un illustrateur que je connaissais déjà en amont et dont j'apprécie beaucoup le trait....
Hélas peut être que mes attentes étaient un peu trop élevée parce que je ressors finalement un brin déçu de cette BD.

Peut être est ce le format ?
Le petit nombre de pages ne permettant pas une histoire suffisamment travaillé par rapport à ce que Mr Descraques aime faire d'habitude (parce que on sent qu'il veut jouer sur le fait qu'Alexandre change d'avis quand il apprend que c'est une machine et non une veritable bénédiction divine qui permet au Visiteur de voyager dans le temps et que de ce fait l'allié devient l'ennemi, une thématique interessante et proche du questionnement sur l'eclatement du groupe présent dans la saison 3 de la websérie, enfin selon moi comme toujours hein.
)

Peut être est ce le passage à la BD pour Gosh ?
Je ne sais pas si il a toujours fais que de l'illustration, mais je ressents par moment une certaine raideur qui fige ses personnages, et un petit manque d'audace dans les plans sur les séquences d'actions. Aprés je trouve que sa version du visiteur est tout à fait crédible même si Henri me laisse plus dubitatif.


Peut être est ce à cause du passage de la video à la BD pour François ?
Je pense surtout au délire des équivalents en argo et dialecte d'Alexandre grace au traducteur qui, bien que plus compréhensible à l'écrit qu'en oral, et donc adapté à un format BD, aurait gagné à être présent peut être plus sous la forme d'un beug du traducteur qui changeait une phrase toute entière en la rendant quasi incompréhensible et donc vecteur de gags? A l'image du Castafolte belge de la saison 3 mais en différent (vu que la compréhension n'est jamais remis en compte) mais après c'est un avis.

Après justement je prend ces "defauts" à l'envers (en étant plus précis et spoiler que dans les autres critiques j'admets mais c'est justement pour le paralléle) et je me dis si vraiment c'est la première BD de Gosh, le format est un peu trop court pour les ambitions de François et que c'est un manque d'habitude d'écrire pour ce média, l'équipe s'en sort quand même drôlement bien, l'histoire pouvant à mon sens être comprise par des gens n'ayant pas suivi la websérie (ce qui est hardu) et même si je n'ai pas été archi convaincu par cet opus, je ne demande qu'a être convaincu avec un 2ème tome ! (Un tome sur ce qui a convaincu Raph d'accepter la proposition du visiteur en fin de tome 1 peut être ?)

Et puis de toute façon ça encourage les producteurs à continuer de faire confiance a la team Frenchnerd pour la suite de leurs aventures donc rien que pour ça, ça justifie l'achat o/


Wakfu T.1
de Said Sassine,Tot et Azra

Manga Wakfu

Yugo et Adamaï sont parmis les derniers représentants d'un peuple quasi disparu : Les éliatropes et leurs frères dragons.
Après avoir sauvé par 2 fois le monde des 12 des menaces qui planait sur lui, l'heure est au réjouissance puisque la paix est revenue et qu'ils fétent le jour de leur anniversaire.
Tout ceux qu'ils ont aidés ou qui les ont cotoyés sont là pour commémorer ce jour important dans la bonne humeur.
Jusqu'au moment où une étrange silhouette encapuchonnée s'invite pour gacher la fête et propulser nos héros vers une nouvelle aventure.

D'abord sous forme de dessin animé à succés, Wakfu la série, puisque c'est également un MMORPG, toujours dans l'optique transmédia d'Ankama, est devenu un manga.

Une entreprise avec ses avantages ; continuer à proposer des aventures avec les membres de la confrérie du Tofu en l'absence d'épisodes animés, et ses inconvénients, un nouveau format et par conséquent un nouveau public.

Nous sommes ici face à un ouvrage qui à beaucoup de mal à exister sans ce qui l'a précédé, contrairement par exemple à Funérailles, et de fait, se coupe du coup d'un éventuel nouveau public à grand coup de fan service (cette séquence avec tout les anciennes personnes qu'ils ont aidés sur leur route dont la plupart vont rester impassible au cours du combat..). Après il s'agit évidemment d'un choix éditorial qui à sans doute du être pris en amont, le public de l'anime étant bien suffisant pour péréniser le projet, mais ça reste dommage qu'une histoire dont le contenu est loin d'être ininteressant au niveau du background (un personnage jusque là connu pour être une bienfaitrice se révèle étrangement violente) ne soit pas rendu "tout public" à l'image du Manga Dofus à ses débuts où on découvrait le monde des 12 en compagnie d'Arty et Vald.

Le dessin est sympathique bien que parfois un petit peu inégal par moment, et je préférais personnellement certaines des recherches présentes en fin de livre que le graphisme finalement choisi pour les planches, mais ça reste proche de la série et donc plutôt bien foutu pour le rôle que ça doit remplir c'est à dire, attirer les fans de la série du premier coup d'oeil, et leur donner leur dose de Wakfu tel qu'on le connait, car l'ambiance est bel et bien présente.

En conclusion, un tome de mise en place crédible dans son rôle mais qui aurait pu être plus axé pour plaire à des profanes.

ZATOÎSHWAN
de Mig

Zatoïshwan

L'histoire se déroule d'ans un petit village corrompu par une bande de Kitsous, des espèces de renards fourbes et vils, sur l'ile de Pandala. 
Alors que cette bande de profiteurs extorquent les honnètes habitants contre une hypothétique protection, un vieil ermite aveugle de passage leur règle leur compte et devient le nouveau protecteur du village.
Il prend même un jeune garçon sous son aile pour lui enseigner un art martial ancestral qui lui a permis de mettre leurs ennemis en déroute : le Pandawushu.
Mais la révolte des Kitsous se trament en secret...

La collection Dofus Monster s'est agrandi recemment avec l'apparition du Koulosse, et vu que je suis quelqu'un de trés logique, j'ai préféré acheté Zatoïshwan en me rendant chez mon libraire. Tout simplement parce que le dessin, l'encrage en particulier et les gueules des persos me plaisait plus que dans son petit frère. "Ouais mais en même temps c'est des auteurs différents, c'est normal ! T'es couillon aussi" Teuhteuhteuh Voilà j'avais déjà vu ça et là quelques dessins de Mig trés sympa sur l'univers de Dofus et il ne démend pas le bon sentiment que je m'étais fais de son boulot, l'histoire elle aussi tiens bien la route même si on ne voit pas assez Daigoro à mon gout et que ça rend les dernières pages du manga un peu moins épique du coup. Mais ça reste chouette et ne palie pas face au Chéne Mou et a Nomekop dans la même collection que j'avais déjà adoré.

Ankama a quand même pleins de belles choses dans les cartons, y a pas a shaker son bouty pour droper du bounty.

Sur ces entrefaits j'aurais passé 6 bonnes heures à écrire cet article, donc je vous épargne les 2 derniers que je comptais encore vous faire subir, je vous dis donc à je ne sais quand pour une semi-spécial Inio Asano dans sa période pré-Punpun !

Bisous sur les quat'joues !

Zatou

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