Belgeek, ma vie, mon oeuvre et des frites.

Ahahah ! On a survécu à la fin du monde ! C'est cool ça non ?

Alors oui, je vous vois déjà vociférant comme une horde baveuse "Et beh alors crévindiou !? Qué chto foutu à ct'heure pour point nous chabler les rotules avec tes foutus bouquins d'pis l'aut' coup ?" ...

Ce a quoi je répondrais que vous êtes une horde baveuse avec une drôle de façon de vous exprimer tout de même.

Mais ne vous en faites plus, j'etais victime, en plus du manque du temps, du syndrome de la procrastination par intérêt !

Si vous ne connaissez pas, en gros c'est remettre à plus tard un truc que vous devez déjà faire depuis des mois sous le pretexte que "Nan mais il va bientôt y avoir encore de nouveaux trucs à faire alors je préfère attendre pour tout faire d'un coup", bref vous m'aurez compris les amis.

Donc voyant arriver des vacances qui n'en seront pas, je me suis dis que j'allais quand même le faire maintenant sinon ça poussait surement à septembre et ça aurait été complétement indécent.

Et pis comme ça vous saurez quoi emmenez dans votre brouette pour bouquiner à la plage ! Hihihi ♥

ROLQWIR
de Philippe Cardona et Florence Torta
Chez Soleil

Nous sommes au XVIII eme siécle, Jean de Rolqwir est un digne chevalier français de France, pays alors capitale culturelle et philosophique de notre monde.
Sommés par le bon roi Louis XXIII d'aller porter la culture des Lumières par delà les océans, notre héros se rend au pays du Soleil Levant : le Yamato, un pays fort éloigné de France, et donc obligatoirement peuplé de sauvages barbares, selon lui.
Mais une fois sur place, le pauvre Rolqwir se retrouve dans un pays plus que civilisé voir même ... plus developpé que le bon royaume de France ?


En lisant ce genre de résumé (et en voyant la couverture) vous comprenez pourquoi cette BD m'a attirée au premier abord, et ceux qui connaissent les trés bons antécédents de ses auteurs (Sentaï school, les adaptations BD de NOOB...) peuvent comprendre que j'eusse foncé dessus comme un mort de faim.

Mais hélas, malgré un contrat de débilité plus que rempli, ce qui est peut être trop rempli c'est les pages, avec des bulles notamment.

C'est simple, avec un album d'une cinquantaine de pages, on a l'impression qu'il se passe le double de choses que dans un album "classique" du même format (et attention je ne suis absolument pas contre ce genre de "rentabilité" moi même étant trés gourmand de textes dans mes propres planches) mais là c'est quand même un petit poil de trop quand même, et c'est déjà ce qui m'avait géné dans Sentaï school (un peu moins dans NOOB bizarrement)

Mais bon ça reste sympathique, c'est le genre de défaut qui ne résulte pas d'une déception ou d'une énorme erreur, c'est une des marques de fabrique de l'auteur je dirais, qui me touche plus ou moins bien dirons nous. Et pis ça reste mon avis hein. C'est le but aussi de ce genre d'article. Laissez moi tranquille maintenant. Et pis arretez de m'embetez Buhuhuhuhu...

SYLVAINE

de Stan Silas

Chez Makaka Editions

J'ai pas trouvé la bonne couverture buhuhuh...

Sylvaine est une enfant pauvre, elle vit seule avec son père qui passe la moitié de ses journées à boire devant la télé et l'autre moitié à cuver ce qu'il a bu pendant la première moitié.
Malgré tout, Sylvaine rève de partir en vacances et de voir la mer. Puisqu'elle ne peut pas compter sur son père, elle prend le strict minimum, récupére son meilleur ami Pompon au passage et part pour un grand road trip aucours duquel elle fera des rencontres ... surprenantes.

Je ne sais plus si j'ai déjà parlé des précédentes BD de l'auteur sur ce blog, mais aprés 4 tomes de "La vie de Norman" un peu inégaux pour les 2 derniers mais qui demeurent tout de même 20 fois plus réjouissant que les 3 quarts des bouquins qui sortent de nos jours, Stan Silas nous sort donc une "Sylvaine" qui m'a personnellement plus que convaincu.
Notamment pour le coté inhabituel qui règne toujours dans ses bouquins qui se retrouvent encore plus exacerbé ici, plus particulièrement le dernier quart.

Ce que j'apprécie énormément aussi, c'est l'univers global qu'il instaure et le suivi d'un album à l'autre, Sylvaine étant un personnage déjà présent dans ses anciens albums et qui ne palie pas lorsqu'elle doit endosser le rôle de personnage principal. On retrouve aussi d'anciens gags déjà créés par l'auteur pour 30 jours de BD (le site grâce auquel il publie cette série d'ailleurs) redéssinés pour l'occasion et parfaitement intégré à l'histoire. Juste dommage qu'il manque le gag avec le vieux du bord de la rivière mais bon, après il faut avoir lu donc je m'arrête tout de suite.

En bref, c'est cool, c'est couillu, il faut pas se fier au dessin pour se faire une idée du ton, c'est top, et j'attend impatiemment la suite de Norman =)

Tiens on va continuer dans Makakas Editions :

Le Cirque
d'Ileana Surducan

Encore pas la bonne couv' mais l'idée y est.

Dans une ville où les régles dictatoriales repose sur les valeurs de la science et de la raison, Manu n'est pas à sa place.
Son rêve est de devenir dompteur de chaises, car il sait qu'elles ont une âme et douée d'une formidable personnalité. 
Au delà des murs de la Cité, on raconte qu'il existe un étrange cirque où les rêves ne sont pas considéré comme une infraction, peut-être faut il enfreindre la loi qui interdit de quitter la ville pour se faire une idée ?

Je dois avouer que je n'ai pas accrocher à 100% à cette bande-dessinée, en ce qui concerne le contenu scénaristique, c'est trés bien fait et il n'y pas de fausse note, mais peut être le ton un peu trop contemplatif qui ne convaint pas le gros bourrin insensible que je suis, mais ce qui ne me fait de toute façon pas regretter mon achat c'est l'aspect graphique, indéniablement un des plus gros atouts de l'auteure est sa maitrise de l'aquarelle, et du pinceau en général, les ambiances sont très présente, et ça en mets pleins les yeux !

Pour conclure donc, j'ai été plus convaincu par ses histoires plus courtes, qui sont trés bien foutues scénaristiquement, et plus brève peut être donc moins apte à frustré le gros bourrin que je suis sans doute, mais cet album reste quand même une des perles qu'on doit une fois encore à des gens qui savent s'interesser à des auteurs atypiques et prouve que des maisons d'édition moins importantes savent très bien dénicher des oeuvres capables de faire parler d'elle (je pense notamment à la nomination du passeur d'âmes que je crois avoir chroniquer ici y a quelques temps -en fait non mais bon tant pis- dans une séléction pour Angoulème qui était plus que mérité)

On continue encore toujours avec Makaka (mais après on passe à autre chose, promis)

WIKIPANDA

de Ced

C'est la bonne couverture ! Ouééééé !

Tout le monde se pose des questions sur les animaux, des trucs simples comme "Comment se nourisse les bébés koalas", "A quoi servent les rayures des zèbres" ou "Pourquoi l'ornithorynque" mais tout le monde n'a pas un spécialiste de toutes ces espèces sous la main, ou alors à une grosse flemme de chercher sur internet, donc pour répondre à ces questions et plus encore, quoi de mieux que de demander à un animal, en l'occurence un panda, pour qu'il trouve les réponses à notre place et nous explique le pourquoi du comment ?

Alors là les p'tits gars, on tient là un album rare, un album qui m'a fait RIRE ! *Panique dans la salle* *Salve d'applaudissements* *Tournée générale*
Une prouesse qui ne m'arrive que très rarement sur des productions autre que Messire Le chien et Messire Ultimex, et que je me dois de saluer.
C'est DROLE bordel ! C'est crétin ! Bon dés fois y a des trucs vrais aussi mais ya des Runing gags alors que c'est des "histoires" en quelques pages.
Enfin bref, c'est rare les trucs intelligemment drôle dans la connerie (élue phrase de l'année par Captain WTF) donc je le conseille autour de moi, je le prescris sur les ordonnances, je l'impose à l'école et je l'offre à chaque Noël à mes enfants jusqu'à ce que mort s'en suive Ok?

J'étais gentillement amusé par "Un an sans internet" le précédent bouquin de l'auteur, vous l'aurez compris je kiffe ma race sa mère "Wikipanda" et quand on sait qu'il va bosser en collaboration avec Ztnarf (qui est un dieu lui aussi, priez pour lui, simples mortels) pour son premier album, ça vend du rêve.
Comment ne pas croire en la beauté de la vie après ça ?

Allez dans le genre bonne surprise, mais autre éditeur, nous avons :

LAST MAN

De Bastien Vives, Balak et Mickaël Sanlaville

chez Casterman

Adrian Velba est un jeune garçon de 12 ans, avec son école de combat, il s'est préparé avec son binôme pour participer pour la première fois de sa vie au grand tournoi annuel organisé par le roi. Mais juste avant la fin des inscriptions, son partenaire déclare forfait, le laissant seul et sans possibilité de participer, à moins de trouver un remplacant. Sortant de nulle part, un grand gaillard lui propose son aide, son nom : Richard Ardana.

Vous avez déjà lu des mangas en vous disant "Ouais c'est rigolo c'est sympa mais bon ça reflète pas trop notre caractère européen, ça manque de violence gratuite et moi quand je vois une jolie meuf je saigne pas du nez !" ? Balak et ses comparses se sont penchés sur nos frustrations de petits occidentaux, on fait le tri dans le meilleur des codes shonens et dans nos sales manies et notre façon d'être, nous les vilains non-orientaux, et l'ont mélangés avec amour pour créer LastMan, une oeuvre fleuve créée à 3 pour respecter le rythme de production japonais mais en France !

Une série épique et bien marrante qui pour une fois mérite le battage promotionnel qu'on a pu observer dans toute les librairies à sa sortie, je vous le conseille vivement (même si le fanboy que je suis s'est retrouvé bien attrapé quand ma version collector du tome 2 fut déballée sans nulle trace de mon sticker collector, snifouille snifouille) et puis Balak c'est le meilleur de toute façon.

Restons dans la veine "Manga français, mon amour, mon ami" avec le trés bon :

DREAMLAND

de Reno Lemaire

chez Pika Editions

Pourquoi la couv' du tome 8 ? Parce que c'est la plus épique ma p'tite dame !

Terrence habite Montpellier, il glande en cours, est follement épris d'une fille inaccessible et n'a pas de véritable but dans la vie. Bref, un lycéen normal.

Toutefois, chaque nuit, notre héros refait toujours le même cauchemar, il revoit sa mère disparaitre dans les flammes, un traumatisme remontant à l'enfance à l'origine de sa peur du feu, mais un soir qui ne sera pas fait comme un autre, Terrence va affronter les flammes et surmonter sa peur.
Ce geste transformera sa peur en pouvoir, il devient contrôleur du feu, son premier pas vers un univers incroyable, le monde des rêves, dans toute sa diversité la plus surprenante et dangereuse.

Une série que m'a fait découvrir il y a bien longtemps maintenant un trés bon ami à moi (que le grand Spaghetti galactique te protège) et qu'il fallait que je chronique ici, ne serait ce que au cas où quelqu'un ne connaisse pas (Et il y en as ! Je le sais ! Arretez de vous planquez derrière les autres !)
Avec Debaser et maintenant LastMan, Dreamland est à mes yeux ce qui se fait de mieux dans le genre "manga à la française", les influences de Reno sont très perceptibles notamment dans le coté grosse aventure archi tripée qui manquera pas d'évoquer ce que One Piece à de meilleur, mais là encore, comme au dessus, à l'européenne, l'histoire se passant à Montpellier et le dialogue entre les persos étant plus naturel, moins mis en scène que dans la plupart des histoires.
Ça donne un coté frais indéniable, et en plus c'est vachement cool, parceque complétement pété. Peut être faut il juste tenir le coup au début entre le style qui se cherchait de l'auteur (mais c'est bien cool de voir son évolution, et au pire des tomes partiellement redéssiné sortent en ce moment même alors pas d'excuse ! AUCUNE !) et l'avalanche de persos qui règne constamment.

Mais ça vaut honnétement bien le coup, et en plus l'auteur est super sympa et trés causant que ce soit sur son univers ou la BD en général. 

JADE
d'Ulysse Malassagne
chez Glénat

Harry est un anglais venu au Tibet afin de trouver des réponses à ses questions. Son père a t'il eu raison de partir à la recherche d'une femme mythique, Jade, quite à disparaitre au coeur de l'Himalaya ? La magie existe-t-elle ? Il est bien décidé à tirer cette affaire au clair, par tout les moyens, et même les soldats de l'armée chinoise, alors en cours d'invasion du pays, ne pourront l'arreter.

Y a des auteurs comme ça qui se ramène de nulle part et qui te rappelle que les grands ont bien du commencer quelquepart, sans faire mon prévisionnaire, Mr Malassagne à l'air plutôt bien parti pour suivre un parcours remarqué.
2 ème album de l'auteur (le premier étant celui que je chroniquerais juste derrière, par soucis de transition, vous comprendrez) sorti a à peine quelques semaines d'intervalle du premier d'ailleurs, Jade est trés convaincant sur le point de vue graphique, les ambiances et les sensations de vitesse (cette putain de scène en voiture mes enfants) nous plonge dans un récit trés riche en action où on ne s'ennuie pas, et le style de l'auteur est un excellent mélange d'influence qu'on sent bien diverses, néanmoins je suis plus partagé sur d'autres points mais qui peuvent être débattu selon la pertinence de certaines sources.

En effet, le début est un peu abrupt, et on a l'impression d'attaquer le récit comme si il s'agissait d'une suite d'un premier volume, tant on nous lache un peu dans la nature au coté du héros. Ce genre de procédé est très courant, et les incompréhensions du début se dissipent avec la suite du récit, toutefois, à la lecture complète du tome on reste un peu incertain. Là où c'est à débattre c'est que j'ai cru lire quelquepart qu'il y aurait un tome 2 de prévu, et donc les informations manquantes seraient potentiellement présente dans celui ci, et on ne demande pas à l'auteur de donner toute ses réponses dans un premier tome. Affaire à suivre donc.

Et donc la transition vous allez comprendre maintenant, c'est que je vous ai laissé 6 mois sans nouvelles, je chronique déjà 7 bouquins et rien ne vous saute aux yeux ? Moi le petit fan boy je ne vous ai encore pas parler de ma maison d'éditions chouchoute (enfin bon je taille quand même les trucs que j'aime pas de chez eux, mais un article de Belgeek sur ce que je lis sans des livres de chez eux, c'est pas vraiment un article Belgeek) j'ai nommé ANKAMA éditions ! Et ça tombe bien parce que le premier bouquin d'Ulysse Malassagne est justement sorti chez eux ! Transition donc !

KAÏROS
d'Ulysse Malassagne
chez ANKAMA

Nills part en vacances une semaine dans une maison au coeur de la campagne appartenant à la famille de sa petite amie, Anaëlle.
Son passé relationnel semble un peu troublé, ce qui n'empèche pas Nills d'être très attachée à cette fille tourmentée.
Le soir après leur arrivée, d'étranges phénomènes se produisent dans la maison, et la tournure de leur vacance paisible à la campagne prend un tour inattendu.

J'ai été contraint de mesurer mon résumé pour ne pas trop vous spoiler, mais de toute façon la couverture le fait pour moi, ce qui est un peu dommage d'ailleurs, bien qu'elle soit magnifique. On est en présence d'un récit fantastique et d'un très bon tome de mise en place, qui m'a plus convaincu que Jade s'il fallait comparer, mais ce n'est pas la même approche scénaristique, Nills étant beaucoup plus "victime" des événements par rapport à Harry qui est le véritable acteur de ce qui lui arrive dans Jade. Je vous ai déjà parler de toute le bien que je pense de l'auteur et de sa maitrise graphique dans la chronique précédente, je ne peux qu'ajouter que je veux rapidement la suite, et que je vais surement continuer à suivre cet artiste de prêt.

On continue donc le formidable tour dans les productions ankama avec :

TANGOMANGO
d'Adrian

Elaine et Encre noire sont 2 redoutables pirates sévissant dans le décor paradisiaque mais cruel des Eaux Tièdes. Enfin, ils aimeraient bien, ils doivent d'abord finir de retaper un vieux bateau échoué qui leur servirait de fier galion. En attendant, ils vivent de petites escroqueries à droite à gauche. Mais leurs activités sont menacés par la présence du redoutable gouverneur du territoire où ils officient, bien décidé à maintenir l'ordre et s'assurer que tout les pirates des Eaux Tièdes ai bien disparus.

Je sais plus si j'avais parler de son boulot (par extension quand j'avais critiquer la suite de Remington je crois) mais à mes yeux, Adrian est au dessin ce que ma mère est à la tartiflette, un virtuose inestimable. Ses découpages, ses personnages, tout est archi vivant, et très bien mis en scène, et il est à souligner qu'il signe ici son tout premier bouquin créée par lui seul au scénario à la couleur et au dessin ! L'histoire quant à elle est un bon point de départ, bien que pas transpirante d'originalité, mais il y a une veritable aura de sympathie qui émane du travail de ce gars, et je donnerais cher pour savoir si un jour j'arriverais à froler le doigt de pied de sa justesse dans toute sa grandeur.
Tangomango, le Corbeau Noir, Remington tome 1, tout ça c'est du Adrian au dessin, et tout ça c'est bien, allez y, lisez en, léguez le à vos enfants.

FUNERAILLES
de Florent Maudoux

L'histoire commence par un récapitulatif. Une rencontre entre une grande pretresse et un soldat vaillant aux origines modestes que le destin allait réunir et porter aux nues de l'opinion publique par divers coups d'éclats politiques et martiales, une histoire en partie manigancer par Pasmathée de la Mantis, une amie proche de la grande pretresse.
Le récit débute véritablement sur le moment de la naissance du premier enfant de ce couple parfait, la femme est en plein travail et le mari se ronge les sangs dans le couloir, inquieté par le temps que prend l'accouchement. Enfin l'enfant vient et il est en parfaite santé, un medecin s'occupe des premiers soins et quitte la salle en félicitant l'heureux papa. Toutefois un deuxième enfant vient à naitre, en parfaite santé lui aussi, au delà de tout sens logique, ceci semble effrayé la mère qui relie cette double naissance à une mystérieuse prophétie. Sa conseillère propose alors de faire disparaitre le deuxième garçon...

Pfiou ! Trés trés difficile de résumer efficacement un livre comme Funérailles. Une oeuvre trés riche et à l'univers très travaillé (et trés référencée) dont il est trés difficile de parler à ceux qui ne l'ont pas lu. Personnellement j'ai du le lire 2 fois pour mieux comprendre certains passages, mais en discutant avec l'auteur (mode je me la pète je vais au dédicace et je pose des questions à l'auteur t'as vu) c'est dans un soucis d'éviter un coté trop explicatif au début de l'histoire avec les particularités qui régissent l'univers où elle se déroule, particularités savamment expliquées plus tard dans le récit.
Les plus avertis connaissent déjà le travail de Florent Maudoux sur Freak's Squeele, dont j'ai déjà causé sur le blog.

Ici le ton, l'univers est bien plus sombre, les enjeux plus dramatiques mais ça demeure toujours aussi passionant. Funérailles étant assumé dés le début comme un Spin-off sur certains personnages de Freak's Squeele, il faut savoir qu'il peut tout de même très bien existé sans avoir lu la série d'origine tant l'univers est différent et se suffit à lui même sans besoin de parallèle. C'est très dense mais comme tout ce qu'a fait Mr Maudoux jusqu'à présent, c'est à ne pas manquer !

LE VISITEUR DU FUTUR
de Gosh et François Descraques

Au 26 ème siècle, l'humanité est anéantie, les rares survivants doivent faire face aux multiples catastrophes qui balayent la terre, pluies acides et autres tribus de necrophiles. Toutefois, dans les souterrains, vit un homme dont le seul but est de remonter le temps et annuler les catastrophes, le Visiteur du Futur.
Avec son ami le Dr Castafolte, il recrute de nouveaux compagnons pour rejoindre leur cause, et s'il faut remonter le temps pour trouver les meilleurs acolytes, ce n'est pas un problème. Ils décident donc d'aller recruter Alexandre le grand, au moment où une mauvaise fièvre était censé lui couter la vie.

Il y a en France une trés bonne qualité en matière de Websérie, et les meilleures ont pu être gratifié d'une adaptation BD, Noob, Flander's Company et maintenant le Visiteur du futur. Et quel combo pour cette adaptation : Ankama (une boite que je suis depuis 7 ans) produit une bande-dessinée du Visiteur du Futur (ma websérie préférée, ce qui n'est plus un secret si vous trainez sur Little Drawer et que vous avez vu la tripotée de fan-art que je tache de faire à chaque rencontre avec l'équipe) et dessinée par Gosh, un illustrateur que je connaissais déjà en amont et dont j'apprécie beaucoup le trait....
Hélas peut être que mes attentes étaient un peu trop élevée parce que je ressors finalement un brin déçu de cette BD.

Peut être est ce le format ?
Le petit nombre de pages ne permettant pas une histoire suffisamment travaillé par rapport à ce que Mr Descraques aime faire d'habitude (parce que on sent qu'il veut jouer sur le fait qu'Alexandre change d'avis quand il apprend que c'est une machine et non une veritable bénédiction divine qui permet au Visiteur de voyager dans le temps et que de ce fait l'allié devient l'ennemi, une thématique interessante et proche du questionnement sur l'eclatement du groupe présent dans la saison 3 de la websérie, enfin selon moi comme toujours hein.)

Peut être est ce le passage à la BD pour Gosh ?
Je ne sais pas si il a toujours fais que de l'illustration, mais je ressents par moment une certaine raideur qui fige ses personnages, et un petit manque d'audace dans les plans sur les séquences d'actions. Aprés je trouve que sa version du visiteur est tout à fait crédible même si Henri me laisse plus dubitatif.

Peut être est ce à cause du passage de la video à la BD pour François ?
Je pense surtout au délire des équivalents en argo et dialecte d'Alexandre grace au traducteur qui, bien que plus compréhensible à l'écrit qu'en oral, et donc adapté à un format BD, aurait gagné à être présent peut être plus sous la forme d'un beug du traducteur qui changeait une phrase toute entière en la rendant quasi incompréhensible et donc vecteur de gags? A l'image du Castafolte belge de la saison 3 mais en différent (vu que la compréhension n'est jamais remis en compte) mais après c'est un avis.

Après justement je prend ces "defauts" à l'envers (en étant plus précis et spoiler que dans les autres critiques j'admets mais c'est justement pour le paralléle) et je me dis si vraiment c'est la première BD de Gosh, le format est un peu trop court pour les ambitions de François et que c'est un manque d'habitude d'écrire pour ce média, l'équipe s'en sort quand même drôlement bien, l'histoire pouvant à mon sens être comprise par des gens n'ayant pas suivi la websérie (ce qui est hardu) et même si je n'ai pas été archi convaincu par cet opus, je ne demande qu'a être convaincu avec un 2ème tome ! (Un tome sur ce qui a convaincu Raph d'accepter la proposition du visiteur en fin de tome 1 peut être ?)

Et puis de toute façon ça encourage les producteurs à continuer de faire confiance a la team Frenchnerd pour la suite de leurs aventures donc rien que pour ça, ça justifie l'achat o/

Wakfu T.1
de Said Sassine,Tot et Azra

Yugo et Adamaï sont parmis les derniers représentants d'un peuple quasi disparu : Les éliatropes et leurs frères dragons.
Après avoir sauvé par 2 fois le monde des 12 des menaces qui planait sur lui, l'heure est au réjouissance puisque la paix est revenue et qu'ils fétent le jour de leur anniversaire.
Tout ceux qu'ils ont aidés ou qui les ont cotoyés sont là pour commémorer ce jour important dans la bonne humeur.
Jusqu'au moment où une étrange silhouette encapuchonnée s'invite pour gacher la fête et propulser nos héros vers une nouvelle aventure.

D'abord sous forme de dessin animé à succés, Wakfu la série, puisque c'est également un MMORPG, toujours dans l'optique transmédia d'Ankama, est devenu un manga.

Une entreprise avec ses avantages ; continuer à proposer des aventures avec les membres de la confrérie du Tofu en l'absence d'épisodes animés, et ses inconvénients, un nouveau format et par conséquent un nouveau public.

Nous sommes ici face à un ouvrage qui à beaucoup de mal à exister sans ce qui l'a précédé, contrairement par exemple à Funérailles, et de fait, se coupe du coup d'un éventuel nouveau public à grand coup de fan service (cette séquence avec tout les anciennes personnes qu'ils ont aidés sur leur route dont la plupart vont rester impassible au cours du combat..). Après il s'agit évidemment d'un choix éditorial qui à sans doute du être pris en amont, le public de l'anime étant bien suffisant pour péréniser le projet, mais ça reste dommage qu'une histoire dont le contenu est loin d'être ininteressant au niveau du background (un personnage jusque là connu pour être une bienfaitrice se révèle étrangement violente) ne soit pas rendu "tout public" à l'image du Manga Dofus à ses débuts où on découvrait le monde des 12 en compagnie d'Arty et Vald.

Le dessin est sympathique bien que parfois un petit peu inégal par moment, et je préférais personnellement certaines des recherches présentes en fin de livre que le graphisme finalement choisi pour les planches, mais ça reste proche de la série et donc plutôt bien foutu pour le rôle que ça doit remplir c'est à dire, attirer les fans de la série du premier coup d'oeil, et leur donner leur dose de Wakfu tel qu'on le connait, car l'ambiance est bel et bien présente.

En conclusion, un tome de mise en place crédible dans son rôle mais qui aurait pu être plus axé pour plaire à des profanes.

ZATOÎSHWAN
de Mig

L'histoire se déroule d'ans un petit village corrompu par une bande de Kitsous, des espèces de renards fourbes et vils, sur l'ile de Pandala. 
Alors que cette bande de profiteurs extorquent les honnètes habitants contre une hypothétique protection, un vieil ermite aveugle de passage leur règle leur compte et devient le nouveau protecteur du village.
Il prend même un jeune garçon sous son aile pour lui enseigner un art martial ancestral qui lui a permis de mettre leurs ennemis en déroute : le Pandawushu.
Mais la révolte des Kitsous se trament en secret...

La collection Dofus Monster s'est agrandi recemment avec l'apparition du Koulosse, et vu que je suis quelqu'un de trés logique, j'ai préféré acheté Zatoïshwan en me rendant chez mon libraire. Tout simplement parce que le dessin, l'encrage en particulier et les gueules des persos me plaisait plus que dans son petit frère. "Ouais mais en même temps c'est des auteurs différents, c'est normal ! T'es couillon aussi" Teuhteuhteuh Voilà j'avais déjà vu ça et là quelques dessins de Mig trés sympa sur l'univers de Dofus et il ne démend pas le bon sentiment que je m'étais fais de son boulot, l'histoire elle aussi tiens bien la route même si on ne voit pas assez Daigoro à mon gout et que ça rend les dernières pages du manga un peu moins épique du coup. Mais ça reste chouette et ne palie pas face au Chéne Mou et a Nomekop dans la même collection que j'avais déjà adoré.

Ankama a quand même pleins de belles choses dans les cartons, y a pas a shaker son bouty pour droper du bounty.

Sur ces entrefaits j'aurais passé 6 bonnes heures à écrire cet article, donc je vous épargne les 2 derniers que je comptais encore vous faire subir, je vous dis donc à je ne sais quand pour une semi-spécial Inio Asano dans sa période pré-Punpun !

Bisous sur les quat'joues !

Zatou

On nous l'as annoncé depuis quelques années maintenant, dans un mois on y est.

L'apocalypse, le grand néant, l'error 404 à échelle mondiale, bref, la fin du monde.

Météorite, black out, banane qui parle, chacun y va de sa version, de la plus dramatique :

REEEEEPENTEZ VOUUUUUS !
La sentence divine s'abattra sans répits sur vous, pauvres mortels !

Oups, autant pour moi, c'est juste la Belgique.

A des versions plus ... personnelles :

Alors la les mecs ont est dans la merde. La vraie.

Mais moi je vous dis, et si cette connerie de fin du monde arrivait, mais que tout ce qu'elle ferait, ça serait anéantir tout support culturel ?

Imaginez un peu :

Un vieux sagouin traducteur de maya ancien annonce l'horreur inévitable : le 21 décembre 2012, c'est la trace de toute création humaine originale qui disparaitra de la surface de la terre.

Bien que loin d'effrayer les directeurs de MTV et d'Hollywood, la nouvelle inquiète néanmoins beaucoup plus certains auteurs, musiciens, réalisateurs, créateurs de tout poils et surtout leur public : C'est tout les classiques, les objets de collection, les livres qui les ont marqués, la musique qui les accompagne ou les films qui font partis de leur vie qui vont disparaitre à jamais.

Un autre mec un peu moins con que les autres arrivent à produire et à distribuer en secret aux gens de bon gout une petite caisse :
Tout ce qui sera rangé dedans survivra à l'apocalypse culturel.

Ainsi je vous pose la question, que mettriez vous dans cette mallette ? Si elle ne devait contenir que 3 livres, 3 dvd et 3 cds ?
Des oeuvres intemporelles qui constituent la base de la culture humaine ? Des oeuvres marquantes pour vous ou encore des oeuvres que vous aimeriez faire connaitre à vos enfants ?

Je vous laisse le soin d'y réfléchir ... moi pour ma part si je ne devais sauvé que 3 livres, 3 dvd et 3 cds ce serait ...

J'avais déjà parler de sa suite, 50 Francs pour tout, un peu plus tot, mais je préfererais sauver ce tome ci.

J'aime les Bandes-dessinées qui font ressentir des émotions, et qu'on aime ou non l'auteur, je pense qu'il est impossible de rester insensible à la lecture de cet ouvrage.

On peut y voir la maladie, la solitude, la tristesse et la déprime, toutes des notions qui font partie intégrante de la vie de Davy Mourier sous forme de névroses, qu'il sublime dans cette B.D unique (selon moi)

On ne le voit pas sur cette couverture, mais je me rappelle l'avoir acheté affublé d'un autocollant "Une vraie dépression offerte !", vous pourrez me dire que c'est un super choix pour se remonter le moral après une fin du monde mais je pense que ça mérite d'être sauvé.

Même combat, je parle de son petit frère dans mon article précédent, en vantant déjà les mérites de ce tome.

Boulet est un auteur complet, et chaque tome de ses Notes est une perle (après ce n'est pas l'avis de tout le monde je me répète)

Ce tome ci avec le fil conducteur de l'organisme et des cellules est particulièrement touchant dans son message, et reste celui qui m'a le plus marqué, et vu que c'est pas une série a suivre à proprement parlé, on peut se permettre de prendre qu'un tome parmi le lot sans rien comprendre si on veut le faire lire a ses petits enfants.

Oh tiens un truc dont j'ai pas parlé avant !

Et pour cause, hormis ces éditions hors série sorties en presse en 2004, ce petit joyau de la BD n'est trouvable en tome relié par chez nous que ... pour ce 5 decembre !

Pour les gens comme moi qui ont été élevés à grands coups de pelles dans la gu avec le Journal de Mickey et Picsou Magazine, vous devez vous rappelez des superbes histoires de Don Rosa sur la génèse du canard le plus riche du monde.

Don Rosa a exécuté son oeuvre en hommage au véritable papa de Donald et cie : Carl Barks. Et personnellement, je trouve que l'élève à dépassé le maitre, liant l'épique et l'humour comme je ne pense avoir jamais vu ailleurs, un One Piece n'étant pas comparable.

Autant vous dire que c'est en faisant cet article que j'ai appris sa future sortie et il est d'or et déjà commandé.

Depuis 2003 que ce film est sorti, je fais chier tout mes potes avec, il n'y a pas de raison que ça ne continue pas après !

Parce que j'adore tout ce que fait Mr Chabat et ayant un gout douteux (aux vues des critiques qu'il a reçut) je me munirais sans hésiter de ce film qui est un de ceux, si ce n'est celui, qui m'a le plus fait rire, en plus de me rappeler de bons souvenirs.

Et puis bon hein, je vous zut c'est ma malette d'abord !

Après longtemps avoir hésité avec Tempête de Boulettes géantes, qui me fait plus rire, je me suis dis que des beaux décors et une belle animation, ça perdure, là où l'humour change avec les générations (encore que ...)

Et parce que vu que dans 20 ans on sera tous obligés de regarder les trucs avec de la 3D de ouf malade (car même si les supports auront disparus, ça ne sera pas le cas de la technologie) quitte a voir un truc qui nous grille les neurones, autant que ça soit graphiquement justifié.

C'est un des seuls films que j'ai apprécié en 3D, pour les sequences de vol, comme j'avais apprécié également (et c'est le seul autre) Tempête de Boulettes géantes, pour les attaques météorologiques.

Parce que un jour Disney à décidé de faire un truc drôle avant de penser à faire un truc archi moralisant.

Alors oui c'est quand même moralisant, et tout les pro-disney crachent dessus en hurlant que Mufasa se retourne dans son canyon en voyant cet OVNI...
Raison de plus pour les faire chier après l'apocalypse. Surtout que là encore c'est un film qui m'évoque des bonnes soirées entres amis.

Et puis au moins on pourra parler écureuil après la fin du monde.

Parce qu'ils sont parmi les meilleures paroliers ayant sévis depuis les 12 dernières années. Que ça reste un album sans faute. Qu'on peut rigoler, réfléchir et être mélancolique d'une chanson à l'autre. Les Wriggles. Les meilleurs.

En espérant que l'apocalypse et leur séparation les empéchera pas de continuer leur projet, et vivement février pour le prochain album de Volo (oui apocalypse tout ça, mais il est pas encore sorti ! eheheh, il peut encore y réchapper !)

Même si c'est "vieux" c'est ce qui m'a fait aimé la musique et la chanson à texte. En plus ça regroupe l'essentiel en 3 Cd, même des chansons de "A la belle de Mai".

D'accord je pense que à mon age je suis pas le mieux placé pour comprendre tout les combats qu'il revendique dans ses chansons, que je ne partage pas toutes ses opinions, mais au moins c'est intelligent, et on peut l'écouter avec nos parents (ou nos amis de bons gouts)

Un indispensable à sauver !

Mes premiers balbutiements avec le rock, pas celui avec un grand R certes, et nombre puristes fans des Stones ou Pixies vont me chier dessus, mais aimant comprendre les paroles de ce que j'écoute, j'y reviens toujours avec autant de bonheur, c'est péchu, c'est couillon et c'est bon.

La fin du monde oui, mais dans une ambiance de folie ! Pourquoi les "petits" groupes ne pourraient pas survivre eux aussi, hein non mais dis donc merde hein !







J'aurais pu prendre des séries entières, j'aurais sans doute voulu sauver Scott Pilgrim, Sumomomo Momomo et Bakuman.

Maintenant les amis je vous retourne la question, vous, qu'est ce que vous mettriez dans votre boite anti fin du monde ?

J'attends de savoir, et en attendant, si vous êtes curieux, lisé/regardé/écouté ma sélection à l'occasion ! Vous aurez une bonne raison de discuter mes gouts en affirmant les votres dans les commentaires !

Bisous !

Zat.




P.S: on me souffle dans l'oreillette que si on était moins con on aurait mis un paquet de disque dur de plusieurs terras avec le plus de fichier numérisés possibles, on aurait pu sauvé quand même pas mal de bibliothéques/CDthéques/DVDthéques.... à méditer.

Oui je sais, je sais, je vous ai manqué (pourtant j'avais bien viser)

Aujourd'hui encore, le petit belge d'adoption que je suis va vous faire part d'histoire merveilleuses ! Ecrites et dessinées par d'autres ...

C'est parti pour un nouveau Moi je lis !

Ils nous avaient parlé d'aventures trépidantes au début non ?

Pas d'un inventaire de sa bibliothèque ...

Et alors là attention les loulous cette fois ci y a du lourd !
Tout d'abord les nouveautés nouvelles avant de parler de suite de séries qui deboitent, ou qui déboitent beaucoup moins.

MYTHO T.1 : Connais-toi toi même

de Rutile et Zimra
Chez Glénat

Il est odieux et c'est divin !

Alors, commencons joyeusement avec ma prise de risque du mois, un truc que je fais quand même rarement, acheter une BD dont je ne connais que le spitch de départ.

Remettons les choses dans leur contexte, y a quelques mois je tombe par hasard sur le blog de la dessinatrice (qui est linké dans la présentation d'ailleurs) qui annonce la prépublication de sa BD dans Tcho!. Ce magazine m'ayant fait découvrir tout de même la rubrique scientifique, et donc Boulet, ou bien Bill et Gobi via les Zblucops, c'est tout de même pas franchement de la merde.

Le spitch de départ :

Son nom ?

Loki, Dieu du Chaos.

Son objectif ?

La fin des temps.

Son principal obstacle ?

Au lit tous les soirs à 21 heures,

et pas de discussion.

Pas facile-facile de détruire le monde quand on a 12 ans.

Ceux qui me connaisse savent que je suis facilement attiré par les spitchs crétins ou très prometteurs en matière d'humour. Et aimant bien le style plutôt varié de Zimra, je me suis dit "Hi di oh !"

Mais alors Valou, est ce que ça vaut le coup, bordel à trou ?

Et bien ma foi, c'est plutôt quand même fort sympathique ! Le style marche très bien et scénaristiquement, c'est un trés bon tome de mise en place.
Et pas de la mise en place chiante, j'ai même ricané au moins 3 fois en le lisant, et ça c'est déjà un exploit.
Du personnage tête à claque au héros apocalyptique, la galerie est plutôt bien fournie, donc c'est plutôt chouetti-chouette.

Après il y a le contexte, qui se déroule dans un monde où toute les mythologies font parties intégrantes du monde, genre les tickets de métro sont des offrandes à Odin, ou bien on vend des disques d'Hermès, et les spartiates sont des gangs rebelles. Ou encore les ministres sont des dieux et l'Assemblée Nationale le Panthéon.

C'est trés, trés, TRES référencée au niveau des mythologies, certaines références sont accessibles au profane comme moi, d'autres doivent être de véritables private joke pour fan du sujet, mais ça ne gène pas la lecture, on as juste un peu l'impression de passer à coté de plusieures choses sans importance mais vecteur de gags. Mais pas vecteur de sens au niveau de l'histoire, c'est une BD intelligente que vous tenez dans les mains (enfin pas là mais si vous la lisez enfin je voilà touss touss)

En clair (pas comme ces maudits films du premier samedi du mois tard dans la nuit) c'est une bonne BD, et j'attend la suite, allez vite ! Plus vite !

FRENCH KISS 1986

de Michel FALARDEAU
Chez Glénat

Parce que on peut être pirate et avoir un T-shirt Spiderman.

Il y a des BD qu'on découvre de diverses façons, certaines, ce sont des amis qui vous les conseillent, d'autres que vous découvrez en passant dans une librairie en vous disant "Eh mais c'est quoi ce bouquin dessiné par un gros batard ?" ou "Eh mais c'est quoi ce bouquin avec un spitch de gros batard ?"

Et puis il y as FRENCH KISS 1986.

On était dans une librairie, jusque là on pense plus à la deuxième méthode de decouverte, mais non, d'un coup on voit un bouquin à 22€ !

22 € PUTAIN ! 3 repas à la friterie St Martin, la meilleure de Tournai ! En prenant une canette ! UNE CANNETTE PUTAIN !

Puis con, on se dit, bah feuilletons voir en quoi il vaut 22 € cet ostie d'BD, Tabernacle.

Et c'est ainsi que nous avons découvert, ma chère et tendre et moi, un jeune auteur québecois et une BD plutôt coolos.

Le spitch :

Comme tout les enfants, un jour, Lucas demande à ses parents comment ils se sont rencontrés.
Avec sa petite soeur, il vous découvrir l'histoire d'une rencontre plutôt atypique qui remonte à l'été 86 dans un petit village du Canada, à base de jeux d'enfants qui prennent des proportions surprenantes, bien loin de l'histoire romantique et chiante classique.

Mais bon sang alors dit ? Est ce que je dois claquer mon salaire pour cet ouvrage venu d'outre atlantique ?

Alors déjà, ce dessinateur est un fou, ou en tout cas il le fait bien croire par l'expression de ses personnages, spéciale dédicace à la petite soeur de Lucas qui m'a vendu du rêve à chaque apparition.

Après pour ce qui est de l'histoire, il faut l'aborder comme un récit tel qu'il est présenté : une histoire qu'on raconte à ses gosses en évitant les éléments génants.

C'est particulier car du coup, nous, adulescents intelligents ... euh ... disons avec des capacités de déductions developpées, sommes à même de deviner rapidement le gros ressort de l'histoire, et l'auteur en a conscience de part la réaction de ses personnages, mais ça peut en blaser certains de se rendre compte au bout de 20 planches qu'ils savent d'avance un twist final.

A part ça, faut avouer que l'ambiance est là, sans avoir vécu au Canada, on as tous été des gosses, et quand on voit une guerre de pirates à base de secret, de trahison et de prise de pouvoir orchestré par un groupe de gamins qui s'ennuient, c'est jouissif, et on veut nous aussi retourner à l'age où on pouvait faire ça sans passez pour des débiles mentaux, sans remonter en 86 parce que on serait pas tous né à mon avis (moi en tout cas ...)

Le dessin est cool, le mec ayant vraiment son style, et certaines réfèrences qui m'échappent en tant qu'inculte du cinéma sauteront à la gorge des gens normaux, notamment avec les illus d'entre chapitres qui parodient les Goonies ou Star Wars.

Après la question qui fache : Est ce que ça vaut vraiment son poids de cacahuètes ? Nan parce que bon hein...

Et bien ... en soit, il faut juste se faire au fait que les BD ont prit cher dans tout les sens du terme.
Le prix est surprenant compte tenu du format, qui n'est pas l'A4+ habituelle, mais le bestiau étant quand même assez épais, et distillant une histoire rafraichissante, je pense que ça vaut le coup, et on regrette pas d'avoir sacrifié 3 repas à la friterie St Martin. (Je vous conseille leur hamburger maison d'ailleurs, avec un steack haché 100% boeuf, c'est assez rare pour être souligné)

LES CARNETS DE CERISE

de Joris Chamblain et Aurélie Neyet
Chez Soleil

Une BD qui assure !

Jolie découverte de ma douce lors d'une énième expédition chez un libraire (oui on pense déménager là bas bientôt), le genre de truc sorti de nulle part qui redonne envie de dessiner.

Le spitch :

Cerise est une jeune fille qui rêve de devenir romancière, elle observe beaucoup les gens qui l'entoure dans son petit village et aime à s'imaginer leur vie cachée.
Un jour qu'elle se trouve dans une cabane construite dans un arbre avec ses 2 amies en bord de forêt, elle voit un étrange individu sortir des taillis couverts de peinture. Cerise va mener son enquète et découvrir un lieu unique et mystérieux.

Pitié ! Toi dont les gouts ne sont pas du tout discutables, donne nous ton avis !

Alors alors, de prime abord, j'eusse eu peur, je l'avoue je l'admets. N'étant pas un over fan de ce qu'a pu sortir Soleil et étant bourré de préjugés, j'avais plein d'a priori du genre "c'est super beau, ça va être super illustratif et donc super figé" et Damned non, il n'y a que le Zoo qui est pétrifié dans cette histoire.

Déjà il faut rendre à Soleil ce qui lui appartient : La couv' est quand même vachement cool, surtout pour une paire d'auteurs plutôt inconnus (enfin je pense)
On peut croire qu'ils étaient tellement conscients de sortir un truc cool qui se sont dit "Allez les gars on fait pété le gaufrage, le petit verni selectif et la typo qui brille" mais bon, c'est aussi la collection Métamorphose, qui avait déjà proposé l'excellent Billy Brouillard de Guillaume Bianco.

Sinon c'est une histoire étonnamment simple, qui livre son twist à la moitié de son récit et qui arrive quand même à pas être chiant pendant sa deuxième partie, et ça, ça mérite le respect, allez tous a genoux devant vos écrans ! (Je vous vois)

Et enfin, une utilisation de la couleur qui fait partie de l'oeuvre au même titre que le dessin ou le scénar ! Et ça c'est quand même carrément cool.

Alors hesitez pas a feuilletez un peu (mais pas trop sinon bouuuuh spoil) à l'occasion et si vous êtes trop riches, c'est un bon investissement.

Maintenant les petits loupiots, les suites/fin de séries ! *Foule en délire*

NOTES T.7 FORMICAPUNK

de Boulet
Chez Delcourt

Le futur croisé avec les années 70/80. Bienvenue dans l'antre du Rouquin.

Boulet est indiscutablement un des mecs qui m'a donné la foi en la BD, déjà petit dans Tcho ! avec la rubrique scientifique, une BD intelligente une vraie.

Et de la BD intelligente, Boulet, il en fait tout le temps. Et ça fait déjà 7 tomes qu'il recueille ses meilleures notes de blog, le tout enrichi d'une trame narrative inédite, si vous n'avez jamais lu Boulet, vous n'avez jamais lu ce qui fait partie de ce qui se fait de mieux aujourd'hui en terme de BD humoristique et cultivée.

Sur ce tome, la trame est celle des univers parallèles, dépendante du éternel "Et si ..." qui aurait pu changer bien des choses, l'effet papillon de l'humanité.

Ça flirte toujours entre philosophie (celle de l'auteur en tout cas) rigueur scientifique et par la même, la logique. Et ça fait toujours du bien, même quand on est pas d'accord avec lui.

Même si j'avais préféré le tome 6 "DEBOUT MES GLOBULES", ça reste toujours putain de chouette et source de questionnement.

Achetez les Notes de Boulet, tout les tomes, en double. Ça devrait être obligatoire à l'école.

POWA T.4: LOVE

de Ben Fiquet
Chez Delcourt

Oui j'ai déjà parlé de cette série, mais oui je l'aime, donc oui je vais en reparler.

Rappelez vous... mais si allez rappelez vous quoi ! Non posez ce téléphone et faites travaillez votre mémoire, j'avais parlé des 3 premiers tomes brièvement lors de mon report du salon du livre de Montreuil ! Et bien le dernier tome est sorti, et mr Fiquet nous gratifie d'une fin bien sympathique.

Malgré tout mon emballement j'ai un doute, celui de savoir si il a du finir en un tome ou si ça a toujours été prévu ainsi, essentiellement à cause du placement un brin archaïque du Flash Back sur Chène lors de ce dernier tome, sinon, c'est du tout bon, le twist me satisfaisant pleinement d'autant plus que, en relisant les 3 précédents tomes, on comprend que tout était prévu depuis le début.

Comme je l'avais déjà dis, c'est de la bonne BD jeunesse, pas cucul et pleine de bons sentiments, j'ai eu l'impression d'avoir face à moi un très bon mélange de dynamisme de shonen et de thêmes chers à la BD franco-belge axée jeunesse.

Franchement si ce n'est pas déjà fait, faite commander les 4 tomes de Powa à votre libraire préféré (L'encrier de Montereau Fault Yonne par exemple) étant très rares à trouver directement dans les rayons. C'est vraiment le genre de jeune auteur talentueux (et auteur complet qui plus est) que je veux encourager, et devenir un jour peut être.

Merci encore Mr Fiquet, vous ne lirez surement jamais ces lignes mais c'est le fantasme du blog de pouvoir s'adresser à n'importe qui.

BONNE NUIT PUNPUN TOME 4

de Asano Inio
chez Kana

Ne vous y trompez pas, malgré son écharpe, Punpun ne rentre pas a Gryffondor.

Aaaah Bonne nuit Punpun, ce manga qui montre la vie dans ce quelle à de plus cruelle et malsain.

Car oui Bonne nuit Punpun ça se résume comme ça, le coté what the fuck et voir même un peu comique des premiers tomes avec Punpun qui tranchait nettement avec le reste de l'univers est révolu (encore que pour le WTF) maintenant c'est de la chronique sociale au plus haut degré d'immondice humaine. Et c'est bon.

C'est bon parce que quelquepart, on sait que c'est vrai, que des gens se comportent ainsi et pense comme les protagonistes à leur moment les plus sombres.

Parce que c'est ça, les protagonistes principaux (Punpun et son oncle) ont des pensées obscures, et font parfois preuve de méchanceté ou de cruauté gratuite, sans jamais passer la barre du juridiquement inacceptable.

Avec ce manga on est mis face à la pourriture de l'homme moyen, et ça à un petit coté salvateur. Une des meilleures découvertes que j'ai pu faire.

Voilà, pas très constructif.

Vous allez vous dire que c'est facile, je ne chronique que des BD ou mangas pour lesquels j'ai eu un coup de coeur, et bien détrompez vous, à présent je vais chroniquer ... une deception.

REMINGTON T.2 LE DOFUS DE CALYPSO

 de Dae Jin Kim et Eric Hérenguel
Chez Ankama

La BD qui se tire une balle dans le pied...

Ceux qui me connaissent savent mon amour yo-yo pour Ankama, ayant été un fan de la première heure, mes attentes ont été parfois déçues, parfois satisfaites vis a vis de leurs diverses productions. Etant plus pro-Dofus, je suivais les BD Wakfu d'un oeil distrait, mais j'avais tout de même aimé les prod' d'Adrian, le dessinateur du Corbeau Noir et du Tome 1 de Remington, ce Roublard au background assez interessant. Au deuxième tome, choix éditorial, un arc un dessinateur, et bien il faut croire qu'on ne fait pas toujours les bons choix dans la vie...

Le dessinateur est pourtant un corréen apparemment assez productif dans son pays d'origine, et ne crachons pas sur lui non plus, le dessin est bon.

Mais bon.

Il y a un truc dans ces pages qui fait que ça ne passe pas, le fulle color avec quasi pas de contour peut être...après c'est une question de gout je pense, mais certains visages, certaines mise en scène étant tantôt trop stereotypé soit too much.

Malgré que le scénariste change aussi (no comment) l'histoire, sans être originale tiens la route, et certains gags ou situation aurait pu être bien mieux mis en avant.

En conclusion comme j'aime à le dire c'est un tome dommage, et je suis allez voir, les prochains comics ont changés de dessinateur, pour revenir à un style plus proche du 1er, il faudra voir ce que ça donne ...

Il vaut bien mieux allez a la friterie St Martin que d'acheter ce tome 2 en tout cas.

Bref ! Et bien bonne journée les amis et bonne lecture !

Puisque je vous dis que ça va finir en blog littéraire.

Valivalou

BONJOUUUUUR LES COPAAAAINS !

Après une longue absence, je ne reviens pas vraiment, c'est juste que j'estime que ce blog s'inscrit dans la continuité de ce qui découle de mon passage en Belgique, et mon avis sur mes séances ciné et mes lectures de l'année est, je pense, trés (trop?) influencé par l'éxigence qu'on nous inculque (ce n'est pas une insulte) à l'AK.

Je vous laisse donc seuls juge de la pertinence de mes opinions subjectives, et n'hesitez pas à me dire si, oui ou non, je deviens un vieux con.

Nous allons donc voir mes maigres lectures, puis nous attaquerons le gros du dossier, les films, avec 2 films d'animations et 2 films de super-héros.

"Cher père noël, comme tu me l'avais conseillé à cause de mon orthographe et ma culture déplorables,
cet été, j'ai bien lu...

...des mangas avec des pervers et des dames à gros seins dedans et une BD vulgaire.
Donc, je pense mériter un scooter, s'il te plait."

Nous commencerons donc par la série commencée grâce à l'ami Psivounet, j'ai nommé:

Magi

de Shinobu Ohtaka.

Magi, magi... de bonnes idées et un génie.

Je suis pas du genre à acheter aveuglement tout ce que fait l'auteur d'un truc que j'ai aimé, et malgré que j'ai adoré Sumomomo Momomo sa nouvelle série ne m'emballait pas plus que ça, surtout aprés avoir lu le résumé.

Un genre de remake d'Aladdin, ambiance mille et une nuits, tout ça, pas vraiment ma came.

Damned, j'ai eu tort, mon ego surdimensionné en as pris un coup.

En fait, l'auteure nous livre du bon WTF comme elle nous avait habitué dans Sumomomo. Je pense que c'est le seul manga où on peut voir un homme géant sans tête qui tombe du ciel, des fourmis musclés et un homme avec des seins, et qu'en voyant tout ça on se dit "oui, ça se comprend avec l'histoire"

C'est quand même magnifique. Pour le reste, ça reste un shonen dans la forme.

Je suis juste un peu déçu du fait que l'auteure n'ai pas réussi à créer des designs différents des personnages de sa série précédentes pour ses protagonistes principaux, mais bon, ça passe.

Bref, Magi c'est cool, et pour conclure je ne dirais qu'une chose:  Dalalila² !

Karaté boy, la BD

de Monsieur Poulpe, Davy Mourier et Philippe Briones.

Lorsque Kitsch rime avec Karaté.

Alors bon, je sais, il faut aimer les loustics de base. Et je sais que certains de mes amis ne les aiment pas beaucoup, je ne citerais personne, HEIN COIN COIN ?

Mais on ne peut pas leur enlever un truc, c'est que quand ils veulent faire un truc à fond il le font. font, font (les petites marionet*PAN*)

Et en l'occurence, Karaté boy, leur objectif c'est de le faire mal. A l'époque de la série, c'etait faire le maximum de faux raccord dans chaque épisode.
Et bien dans cette BD c'est de faire des erreurs d'impression.

Bon ok, ça donne pas envie, n'empéche qu'on a l'impression de tomber sur un vieux recueil de magazines des années 80, au début de l'impression couleur, et surtout un truc qui m'a étonné, le dessinateur du comics est vraiment pas un neuneu !

Je connaissais et appréciais le travail de Davy en BD et en tombant sur un bon dessinateur de comics en ouvrant le bouquin j'ai été agréablement surpris.

Ils font de la "merde" mais ils le font bien, et rien que pour la prouesse de voir qu'il est encore possible de créer des projets comme ça de nos jours, ça me vend de l'espoir en tant qu'auteur.

Si vous detestez le duo, passez votre chemin, si vous avez eu des rires coupables devant la série, lisez la BD, si vous ne connaissez pas...

Bonne chance.

DEBASER-tome 8

de Rafchan

Je sais, vous allez dire "a chaque fois qu'il parle de ses lectures, il nous parle de Debaser" je vous répondrais "Oui en même temps vous êtes mauvaise langue j'ai fais que 2 articles sur mes lectures, successifs certes, mais que 2 quand même" et vous me rétorquerez sans doute "arrête de dialoguez tout seul et continue ton article"

Mais il se trouve que ce volume est le dernier, mais pas de la série, le dernier édité par Ankama.
Il paraitrait que c'est pour partir sur de nouveaux projets et que ça vient d'un désir de l'auteur de tester la bande-dessinée en ligne.

Et c'est en sachant ça que ce dernier volume prend son ampleur, de part un astucieux paralléle sur l'avenir à la fois de la série et de la carrière des personnages principaux au sein de l'histoire.

Il n'y a pas à tortiller du cul pour chier droit, Debaser c'est drôle, c'est intelligent, c'est dynamique, je suis un vieux fan et je ne peux pas être constructif.

Peut être une petite deception quant au manque d'explication du pourquoi du comment de l'histoire d'amour qui apparait dans ce tôme, c'est mon petit coté lectrice de shojo qui s'est sentie violé.

Et sinon pour ceux que ça interesse, la suite se déroule sur Spunch Comics . Un site au systéme d'édition à la demande au bout de 12 chapitres au rythme d'un chapitre par mois. C'est assez intéressant et d'autres oeuvres présentes sont bien chouettes aussi.

Attaquons maintenant les sujets qui fachent: Les Films !

Rebelle

Studios Pixar

Etre Rebelle c'est bien, être Brave c'est bien aussi.

Aaaah ce fameux Pixar.

Dés le premier trailer, j'avais bavé. Une nana rousse qui tire des flêches, un ours méchant et une ambiance un peu dark.

Peut être enfin un Pixar qui viserait un public plus agé ? Et mettrait ainsi une croix sur son public principal depuis ses débuts ? NAÏF !

On va se la jouer positif, on va commencer par le négatif (pour finir avec les bons points quoi hein)

Vous qui avez vu la bande annonce avant d'aller voir le film, savourez votre innocence. On a tendance à s'imaginer vaguement de quoi il va retourner après cette histoire de princesse qui refuse que ses parents lui choisissent un prétendant en reprenant son destin en main, quite à cracher sur tout les principes vainement inculqués par sa mère.

Et bien non, ça ne parle pas du tout de ce qu'on croit, et au lieu que ça soit le genre d'heureuses surprises qu'on as pu voir dernièrement avec Pixar (les moments émouvants de Toy Story 3 par exemple) on bascule juste du genre de film "la princesse choisit de prendre sa vie en main" au genre "les relations familiales à travers les épreuves' (je suis sec mais je le redis, c'est selon moi hein, si vous avez kiffé l'histoire, je suis trés heureux pour vous que vous n'ayez pas mon exigence mal placée)

Second point : Les personnages poubelles. (terme inventé pour l'occaz')

Les personnages poubelles, c'est les personnages qui sont crées pour certains passages, et après on as pas le choix de les laissés et donc on sait pas quoi en faire ou on les vire avec une raison à la con(TOUSS TOUSS la sorcière TOUSS TOUSS les prétendants TOUSS TOUSS) ou alors les personnages crées juste pour modifier le ton du film. (TOUSS TOUSS les triplés TOUSS TOUSS)

Les bons points à présent !

Pixar ont des couilles et ils les posent lourdement sur la table avec leur animation. Tout est juste magnifique. Des cheveux de Mérida jusqu'au forêts d'Ecosse. Les chara-design sont chouettes, tout est trop bien fait. Je ne peux en rajouter donc voilà hein bref.

La musique poutre, l'ambiance qui en découle est topitop ! (ouh, quel drole de qualificatif)

Et même si c'est bien en déça de mes attentes de mec chiant et éxigeant, j'ai trouvé que certaines scènes n'etaient pas taillés pour les enfants, on as l'impression que y a du progret sur le chemin de la maturité assumée.

Sur ce, on enchaine.

L'Age de Glace 4

Blue Sky

C'est l'histoire d'un écureuil et après euh ....

Reprenons le même schéma que precedemment (si vous le voulez bien, sinon ben ... je serais triste mais vous pouvez arretez de lire hein ... Tant pis hein je ...)

Une bonne histoire, selon moi, c'est une trame simple, une trame simple qui peut, si la longueur du récit et le format le lui permet, developpé de nombreuses histoires annexes qui viennent enrichir le passé des persos, la densité du récit, qui lui profite en somme.

Et hélas le temps, en 1h24 sans générique, l'Age de Glace ne l'a pas.

Alors quand on veut raconter avec de la crédibilité une histoire d'amour avec une pirate retenue prisonniére ayant un passé similaire à un des héros, il faut du temps, pour éviter les situations type :

"On t'as fait prisonnière parce que tu es une méchante !"

"Peuh, Nafout, je vais réussir à me casser t'façon et je vous foutrais sur la gueule"

"Bon, dis pas n'importe quoi et tiens bois pour pas crever"

"NON j'ai pas besoin de vous"

"Allez quoi bois"

"Bon d'accord, pourquoi t'es pas dans une meute ?"

"Parce que ma meute d'origine j'étais trop pas d'accord avec"

"Han comme moi, comment on se comprend en fait"

"Zyva trop bien, bon c'est pas que t'etais genre une prisonnière importante y a 5 secondes mais tu rejoins notre horde ? Nous on se protége tout le temps entre nous, c'est cool,"

"Bah mes potes pirates aussi d'abord, alors oublions toute cette sympathie précédente et va te faire voir"

S'enssuit ensuite un beau paxon de stéreotype de la prisonnière qui s'est échappé au petit matin, qui n'arrive pas a délivrer son message parce que son chef est dans son délire et qui change d'avis sans raison au moment de sauver les miches des héros.

Et avec cette histoire; nous avons aussi des retrouvailles de famille éclair le temps d'intégrer un nouveau personnage,une adolescente rebelle contre son père qui regrette grave lorsque le destin les sépare, qui va friendzoné son meilleur ami et être trop in love d'un beau gosse, des pirates qui pillent des icebergs avec d'autres gens dessus pour de la nourriture et qui vous ensuite vouloir se venger des héros qui leur ont chié dans les pattes et un redressement d'un peuple opprimé.

Honnêtement, ça fait beaucoup pour la durée. Pour le coup, le rythme est soutenu, mais décousu, on bascule constamment d'une trame à une autre et je ne savais plus trop où on voulait nous emmener avec les axes principaux, en tout cas, par où ils voulaient nous faire passer pour le faire proprement, et pour le coup de l'histoire d'amour (et de la friendzone) j'ai trouvé ça un peu survolé.

Maintenant les bons points.

Bon, il faut bien l'admettre, certains gags sont franchement chouette, au bout de 4 films Scrat est toujours aussi couillon (et indépendant, et c'est un bon point) et Blue Sky sait nous pondre à chaque film des personnages secondaires redoutablement efficaces, notamment Mémé dans cet opus, même si je trouvais Buck , du 3 ème film, plus justifié dans l'histoire.

L'anim' est toujours correct, même si elle stagne un peu d'un film a l'autre, surtout au niveau des textures, mais c'est surement parce qu'il souffre de la comparaison avec Rebelle dans mon esprit donc bon, c'est pas représentatif.

The Amazing Spider-Man

J'ai pas tout compris mais je crois qu'à un moment le méchant il le tapait.

Soyons clair dés le début, j'ai vu le film en Italie, et donc, en italien, je ne vais pas trop pouvoir parler de la pertinence des dialogues.

J'ai vu la première version il y a fort longtemps également, j'ai juste appris grace au talentueux Ztnarf (dont voici la critique du même film en BD) que par exemple certains details était plus proche du comics d'origine, la fabrication artisanal et non pas compris dans le package super pouvoir du lanceur de toiles.

Après ... qu'y a t'il a sauvé ? Euh...

A trop vouloir se demarquer de l'ancienne version, on as droit a des changements pas très utile, genre le nom de la copine (honnêtement ça sert a quoi ?)
Les effets spéciaux, notamment les images recrées de toutes pièces sont plutôt laides, mention spéciale à la souris mutante du laboratoire.
Une débauche de plans fait exprès pour la 3D et de trucs high tech comme pour dire " t'as vu notre version de Spider-man elle est trop hype quoi" sont too much.
Certaines décisions sont trés mal pensées dans l'histoire notamment le coup de la formule top secrète donnée sans plus de reflexion qui font un peu bondir sur le siège, ou encore le méchant qui ne l'est plus quand il faut un Deus ex Machina pour sauver le héros.
Souvenir ému de la chute dans la salle de catch, qui sentait bon le: "Meeeerde comment lui donner l'idée de porter un masque."

Après je le répète, j'ai pas tout compris donc forcément je suis pas très bien placé mais je pense avoir compris assez pour dire qu'il n'était pas génial.

Et n'étant pas fan de comics, je ne saurais que vous conseillez de vous faire votre propre avis si vous êtes fan de Mr Araignée.

Pour finir voyons l'autre super héros de ces vacances :

BATMAN : THE DARK KNIGHT RISES

de Christopher Nolan

Parce que la fin d'une trilogie, ça mérite bien un titre en majuscules

Reprécision descréditante : Je suis un gars comme ça, je regarde des fins de trilogie sans avoir vu les films précédents, mais il parait qu'ils sont vachement bien hein les films précédents.

En tout cas, dans ce dernier opus on a le droit a Monsieur Wayne qui boude parce que sa copine est trop so dead, mais les événements vont lui mettre un coup de pied au fion pour qu'il redevienne Beutmène.

Et ben pour le peu que j'ai compris c'était chouette.

L'ambiance est dark, tant et si bien que j'ai frolé la déprime en milieu de film, pour de vrai. Les effets spéciaux ne font pas (trop) tape à l'oeil. L'histoire n'est pas téléphonée mais ...

Mais j'ai eu le malheur de lire la critique d'Un Odieux Connard et depuis je vois des erreurs partout. Des scooters sortis de nulle part dans une banque, un Batman sur la glace...

J'ai été influencé donc je n'en parlerais pas plus mais en tout cas il est franchement bien si on est pas trop regardant, c'est ptetre un des meilleurs films que j'ai vu cet été et pourtant je suis pas client de comics.

Voili voilou ! Maintenant a vous de me dire si oui ou non je suis un salaud blasé =D

Bisous <3 Et bonne lecture ou bon ciné !

De prîme abord, on pouvait penser que Gontrand se sentait seul.

Du haut de son perchoir, il surplombait la ville. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas vu âme qui vive dans ces contrées reculées de l'ouest sauvage.

Aussi loin que se souviennent les vautours, personne n'était venu voir Gontrand depuis son arrivée, ce qu'il leur avait valu un repas facile. Et pour cause.

Gontrand n'etait pas ce qu'on pouvait appelé un mec causant :

(Qui est le con qui a dit L devant le mot KA_GOUROU aussi)

Si les petits yeux picorés de Gontrand avait encore permi a son petit cerveau de percevoir quoi que ce soit, il aurait pu voir l'agitation qui se profilait au loin.

Une foule hystérique déborda la plaine, chahutant dans ses milles bras vengeurs un pauvre individu aux cheveux couleurs d'or, et a la paupière aussi lourde qu'un ventre de prospecteur au retour d'une soirée au saloon.

Le pauvre hère fut jeté sans ménagement au pied de la potence tandis qu'un concours de tir s'entamait pour décrocher Gontrand sans se salir les mains. En retrait de la sinistre assemblée, on préparait déjà une corde neuve...

Autour de lui, les cris décuplèrent:

"SALIGAUD ! TE VOILA BIEN CON HEIN ?"

"TU VA VOIR CE QU'ON FAIT A CEUX QUI ABANDONNE LACHEMENT LEUR LECTORAT !"

"TU PENSAIS NOUS AVOIR?! MAROUFLE !"

"Maroufle ? Attendez, cher ami, eclaircissez votre propos, par cette allocution "Maroufle" faite vous référence à une sorte de colle forte et tenace, une raclette souple pour plaqué un papier peint encollé sur un mur, une espèce de bovidé du genre Connochaetes ou bien d'un malhonnête homme ?"

"J'PARLE DE C'T'ENCULAY !"

Le chaos régnait dans l'assistance, et tendit qu'on remettait la corde à l'individu qui semblait être le chef de la troupe en furie, le doute s'installa :

"Bon bah et maintenant ? On fait quoi ?"

"UNE PARTIE DE CORDE A SAUTER !"
Une balle fusa et un individu au sourire niais tomba avec fracas. Son cadavre conserva étrangement cet étrange rictus sur son visage qui commençait déja a devenir livide.

"Nan mais sérieux les gars là ? On le pend ou quoi ?"
"En même temps, tu veux qu'on fasse quoi avec un gibet et une corde neuve... couillon de la lune"

Un bruit d'arme enrayée se fit entendre, apparemment le mode opératoire pour descendre Gontrand sans encombre était une mane céleste pour l'espérance de vie des plaisantins du groupe.

Dans l'incompréhension qui s'installait, l'individu qui avait été amené là pour quelques sévices corporels divers prit la parôle d'une voix souffrante :

"Nan mais ... désolé mais ... j'avais pas le temps ... je... Rien à raconter non plus ..."

"LE SALAUD ! IL CONTINUE ! QU'ON ME DONNE DU GONDRON DES BRIS DE VERRE ET UN OBJET OBLONGUE ! Je m'occupe de lui enlever son pantalon en attendant..."

"NON NON JE ... Je suis à l'aube de ma vie, mon destin m'attend vous ne pouvez pas me faire ça !"

"Ben ...si. Con."

"Bon et bien accordez moi une dernière volonté..."

Le blond se leva, le visage tuméfié de coup, et alla s'assoir sur le corps de Gontrand. Au loin, un coyote essayait de tirer tant bien que mal la carcasse d'un homme au sourire niais et sanguinolent.

"Je vais vous racontez un peu mes dernières lectures..."

La troupe jadis vindicative prit place en rond autour de l'orateur dans un silence religieux, on pouvait être furieux tout en ayant un minimum de respect pour les condamnés tout de même. (Non mais oh)

Et bien voilà récémment j'ai lu et apprécié ...

PETITES ECLIPSES
de FANE et JIM

chez Casterman

Petites eclipses, c'est l'histoire de 3 hommes et 3 femmes qui partent dans le sud pendant 4 jours en attendant une éclipse totale.
Sauf que leur petit groupe est composé pèle-mèle de 5 vieux amis et d'une relation-internet d'un des hommes mariés du groupe, et ce petit séjour entre amis va surtout causé la remise en question du passé et de l'avenir de chacun.

Ce bouquin à une particularité : les auteurs n'ont pas eu l'intention de faire une histoire à rebondissements mais plutot un genre de chronique social sous forme de bilan à l'aube de la quarantaine. J'ai que 20 pijes et pourtant je me suis pris un paquet d'émotions dans la gueule :
Est ce qu'on est vraiment obligé de s'encrouter quand on est marié, avec des gosses (heureusement que j'ai mis une virgule dans cette phrase) ? Est ce que l'amitié excuse tout les travers de l'autre ? Comment peut-on me faire ressentir des inquiétudes qui devrait m'arriver que dans une quinzaine d'années ?

Bref, j'ai beaucoup aimé, le dessin est plutôt vivant et plein d'influence bien digéré, les dialogues super bien sentis, l'ambiance très bien installée. Ça parait gros et pété de textes au début mais franchement c'est une valeur sure. Du haut de mon avis tout a fait subjectif.

50 Francs pour tout
de Davy MOURIER

Chez Ankama

Si vous n'avez pas lu 41 euros pour une poignée de psychotropes, vous avez loupé une bonne occasion de déprimé en lisant une BD. Et bon sang, j'aime quand une BD arrive à retourner à ce point.
50 Francs pour tout, c'est la presque suite, c'est le récit autobiographique de l'enfance de son auteur, agrémentée de retour sur la débacle amoureuse qui était la thêmatique principale de 41 €.

Même si je dois bien admettre qu'il chamboulle moins que son prédécesseur, j'aime toujours autant le talent qu'à Davy de mettre des mots sur certaines émotions et certains faits qui personnellement me parle. (J'entends .... des voix dans ma tête...)

Mention spéciale aux pages en noir à la fin. Si vous n'avez pas aimé le personnage dans ses émissions, sa websérie ou quoi, essayez d'accorder une chance à l'homme qui se livre dans ses BDs.

Vous regretterez peut être mais si vous n'avez rien ressenti, vous pourrez vous inscrire dans un tournoi de poker les yeux fermés, bande de sales frigides. (Pardon, je vous aime)

On va faire tout ce qu'on à a faire chez Ankama en continuant bon pied bon oeil avec :

FREAK'S SQUEELE TOME 5
de Florent MAUDOUX

Faisons bref et simple: graphiquement, monsieur Maudoux est,reste et j'espère, sera toujours une grosse brutasse de sa mère.
A mes yeux cette série doit être un des plus beaux mariages actuels entre la qualité scénaristique et graphique (du haut de mes gouts discutables) et les petites pointes humoristiques distillées sont autant de petits rayons de soleil dans le petit matin frileux de la grande ambiance sombre que renferme le Background de l'univers de cette BD (c'est a la fois beau et incompréhensible ce qu j'ecris ce soir)

Pour les profanes : Freak's Squeele est une faculté qui forme des supers héros, les 3 protagonistes, Ombre, Chance et Xiong Mao font partis du même groupe de travaux pratiques, et au fil des tomes ils vont découvrir de bien drôles de choses sur les gens qui les entourent, leur faculté, eux mêmes ou du pouvoir de la nudité.

Dans ce tome 5, on retrouve les mêmes zigotos dans une situation particulière qui ne fait pas forcément avancé l'histoire de prime abord, mais qui place les personnages dans des situations telles qu'on a droit au classique cliffhanger de fin de tome, et même à quelques révélations et ça c'est chouette.

Dans mon entourage, les avis sont mitigés, moi j'ai bien aimé, à vous de juger (pas de remarques sur mes rimes non anticipés, et ouais)

DEBASER TOME 7
de RAF

Etant un grand fidéle des pionniers du label 619 de chez Ankama, j'ai du lutté pour trouver la suite de cette série Rock'N Roll sur le plat pays, le manga ayant un cruel manque de succés et donc de distribution apparemment dans le coin.

Bref, Debaser, c'est le manga irrévérencieux envers ce que la musique tend à devenir, ce que la politique tend à vouloir faire du contribuable moyen et la chirurgie esthetique sur les mineurs.

Dans ce tome 7, il faut bien avouer que c'est pas forcément la grosse chouille bordéliquo rock auquel j'avais été habitué dans les opus précédents, mais bel et bien un récit trés orienté flash back distillé sur un personnage dont on ne savait vraisemblablement rien.

Personnellement, ça n'engage que moi vu que c'est mon avis personnel à moi, j'aime bien m'attardé sur la vie de certains protagonistes des histoires que j'affectionne, j'aime quand ça dure pas trop longtemps non plus, j'aime ne pas m'attendre a certaines choses et le quota de bon sentiment mais pas trop non plus faut pas se foutre de la gueule du monde.

Le flash back distillé dans ce tome m'a pleinement comblé sur ces points, et le petit fil conducteur du nouveau personnage dans le cadre du présent du récit est plutôt interessant.

Vivement la suite.

On se casse viteuf de chez Ankama pour allez faire un petit tour du coté de chez swann soleil avec:

BILLY BROUILLARD TOME 1
de Guillaume BIANCO

Déjà, ce livre est un bel ouvrage.

Puis quand on l'ouvre, on se dit "wohlebatardilfaitdestramescommeunbatard"

Puis quand on le lit, on bade.

C'est l'histoire d'un gamin qui se fait appeller Billy Brouillard, et un jour, pendant qu'il joue avec son chat, ce dernier décède.
Et Billy va tout faire pour comprendre qu'est ce que la mort et comment le faire revenir.

J'ai lu ce bouquin alors que j'avais largement autre chose a faire que de le lire, et bordel de dieu de tête à cul, il m'a bien feinté.
Il m'a bien feinté parce que au début je me dis "Ouais ok, ça va être un truc vaguement gamin avec des reflexions sur la mort et tout" et au final j'ai plus eu l'impression d'avoir lu une BD qui flirte toujours avec l'angoisse et le malsain (qui me rappelle quelques planches d'Anne-Lise Nalin ou de Yohan Sacré) qui m'a foutu le moral dans les chaussettes.

Ne lisez pas cette BD si vous avez décidé de passer une soirée joyeuse et enjouée, et encore moins avant de dormir.Surtout si vous êtes une sale lopette comme moi.

Et enfin pour terminer:

BONNE NUIT PUNPUN TOME 1 et 2

de Inio ASANO

(chez Kana, le département manga de soleil donc.)

Alors je mets volontairement l'image aprés sur ce coup là.

Punpun est un collégien japonais ordinaire. Il a des amis, il tombe amoureux, fait des prières à Dieu, imagine pleins de choses et il s'interroge sur la vie et comment on la donne (astucieuse façon de dire qu'est ce que zizi panpan dans les buissons les nuits de pleine lune ?) comme tout les garçons de son âge.

A ceci prêt que Punpun ressemble à ... un piaf mal dessiné.

Ce qui est marrant c'est qu'on ne voit jamais Punpun s'exprimer bien qu'il le fasse, que ses parents lui ressemble farouchement et surtout ... que personne ne semble remarqué sa différence.

L'auteur a pris un parti complétement aliéné, et le pire c'est que ça marche, certains situations devenant vraiment comique.

Mais attention, Bonne nuit Punpun n'est pas un manga comique. C'est plutôt un mélange de chronique social avec de grosses doses de WTF dedans. Mention spécial a la représentation de Dieu qui est assez ... surprenante à la première apparition.

Si vous n'avez pas peur des monstres à formes vaginales imaginés par un enfant de 12 ans ou de voir des oiseaux avec des seins plus grands que leurs ailes (spécial dédicace a Mme Punpun) laissez vous tentez. C'est vraiment particulier et assez chouette.

Sinon j'ai également lu les deux tomes d'"UN MONDE FORMIDABLE" du même auteur chez le même éditeur.
Une histoire de destin croisés à bases de tranches de vies assez sympas à lire.

Phrase de transition pour revenir au contexte de l'intro trop longue du début.

Tandis qu'il achevait ses palabrés sur son odorant piedestal, le jeune homme blond venait de remarquer que la teneur de ses propos avait eu un effet inespéré.

Alors qu'il se levait dans la plus grande discrétion, il pris toute ses précautions tandis qu'il esquivait les dizaines de personnes endormies afin de repartir de plus bel d'où il était venu.

Aprés quelques dizaines de mêtres marché à pas feutrés à l'écart de la foule ronflante, il estima qu'il pouvait désormais entretenir un pas plus cadencé, dés fois que la mauvaise idée de se reveiller leur éffleure l'esprit.

Il reparti dans un rire discret alors qu'un coyote finissait de savourer un bras fraichement dechiqueté sur un étrange cadavre souriant.

Nul ne sut où il était parti.

Ni quand il reviendrait.











(ou comment se faire chier pendant 15000 lignes pour dire que je sais pas quand je vais reposté =D)

(bref)

(bisous)

Ce soir mes amis, c'est le retour de la section culinaire !

Aujourd'hui un nouveau récital de saveur dans son écrin de substances grasses et riches, un plat de choix pour les gourmets.

Je l'ai baptisé :

Le Graal ethiopien fédérateur

Pourquoi ce doux nom ? Car comme vous allez pouvoir vous en rendre compte, il est capable de nourrir un pays du tiers monde à lui tout seul et oblige son degustateur a se faire des amis pour aider à le finir.

Ce petit sandwich est composé d'un steack de charolais de 200 g coupé en deux dans le sens de la largeur, de brie, d'emmental rapé et de pain au céréales (et de beaucoup d'amour <3)

Il m'a fallu préparé au préalable une tranche de pain avec de l'emmental rapé et une tranche avec du brie coupé en lamelles, comme une paire de petits lits a steack bien cuits.

J'ai fais cuire les 2 morceaux de steack dans du brie (quitte à être light, allons y franchement) du poivre et des herbes de provences (avec l'accent silvouplait), déposés sur les tranches, couverts d'une dernière tranche avec de l'emmental rapé avec de la chapelure et ... aprés un bref mais douloureux passage au four :

FELICITATIONS !

Votre recette chelou évolue en cholesterol concentré !

"Je n'avais jamais rien vu d'aussi prometteur niveau graisse depuis longtemps et pourtant je m'y connais"
Mon pantalon

" Tout simplement renversant !"

Francesco Schettino

Des témoignages unanimes, une qualité prouvée, la preuve je n'ai moi même pas réussi à le finir.

Yé atteint lé coté obscour dé la perfection coulinaire !

Sur ces bonnes paroles. Bon appétit !

*Sortant des limbes de l'abîme du trou du cul de l'oubli*

mmeeEUUHARG ! Salut !

Avant toute chose, je ne vais pas du tout faire un gros pavé pour expliquer que j'avais largement autre chose à faire, pas d'idées ou une flemme incommensurable de poster sur ce magnifique blog, l'absence de posts en question ayant causer des cataclysme sans précédent comme des suicides filmés de fanatiques qui me causent déjà suffisamment de problèmes juridiques avec les plus hautes instances.

Donc non, nous ne parlerons pas de ça ici.

Non aujourd'hui on va faire un petit jeu pour les plus attentifs d'entre vous.

Alors oui vous, 3 quarts de mon lectorat qui n'êtes jamais venu chez moi c'est un jeu d'un niveau légérement IMPOSSIBLUUUU, mais bon, j'essaye d'être un peu ludique bordel de chtouille. Alors zut.

Allez cher enfant, si toi aussi tu as déja pratiquer l'observation, Jésus devrait guider tes yeux :

Mmmmh... mais qu'est ce qui à bien pu changer chez moi...

Enfin je veux dire, à part la taille de mes cheveux.

On lève la main pour répondre, les enfants.

Ah ? Un courageux ? Oui mon petit Freddy ?

"The fuckin'Space Aquarium, Sire !"

Bravo Freddy ! Tu gagnes un diner en tête à tête avec Justin Bieber ! A quoi que non, on m'as dit que tu n'aimais pas les filles... =S

BREF ! Anéfé, il y a un aquarium spatial désormais dans mon petit intérieur !

La solution du super jeu, pour les bigleux :

Voici donc la demeure de Spock et Kirk ! Les poissons du kot du bonheur.

Pour être plus exact, Kirk et Spock sont la propriété de ma chère voisine qui m'a nommé officiellement Parrain de ses petits protégés afin de me prendre par les sentiments quand il faut que je les garde pour le week end.

Prenant mon rôle à coeur, les 2 joyeux lurons ont passés leur première nuit chez moi ce vendredi et au matin...

*marche funébre*

Spock ... EST MOOOOOOOORT.

Je suis un parrain indigne.

Moralité:

Ne me confiez jamais quelque chose de vivant.

Jamais.

CHER AMI JE SUIS UN PALE FAQUIN !

Oui ! Oui mesdames et mesdemoiselles, je suis bel et bien un individu de peu de valeur, méprisable et mal élevé le tout couplé à un teint blafard.

Tant de temps sans t'un petit article, c'était tout a fait t'intolérable !

Tant et si bien qu'aujourd'hui, pour changer je vais vous raconter ma vie.

Pas plus tard qu'hier, mes gais compagnons d'infortune estudiantine et moi avant longuement cheminé vers Montreuil.

Parce que lol quoi !

Qu'allons nous faire si loin de notre fabrique a frite de la taille d'un pays me diriez vous ? Et bien nous allions ni plus ni moins qu'au festoche du livre jeunesse, parce que on est des grands enfants dans notre tête.

Nous voilà donc rendu dans l'enfer montreuilois... montreuillais... montrouill... de la banlieue parisienne afin de dénicher de la BD, de la vraie, de la velue de la tatouée, tout en ne négligeant aucune piste, parce que on est resté des grands enfants dans notre tête.

Sapristi Milou !

Même cet ouvrage de grande littérature ne nous aide pas a trouvé des lectures de qualités !

Etant parfaitement hermétique aux 99% des ouvrages qui m'entourent, je décide de courir les stands d'éditeurs que je connais avec ma comparse du premier jour, fidèle au poste, toujours prête a me dispenser son amitié joviale pour une somme modique.

Quand soudain, au détour du stand Delcourt, quelque chose d'incroyable se produisit !

Non

Une BD qui déchire sauvage apparait.

Rentrons dans le petit monde merveilleux des critiques de BD le temps d'un paragraphe lourd et indigeste :

Un vieil ami qui se reconnaitra surement (si il n'as pas mis une fausse moustache) m'avait fait lire un jour les 2 premiers tomes de cette BD au dessin ma foi fort sympathique.

Le tome 3 étant apparemment fraichement sorti, j'ai fais une acquisition groupée des 3 frères, tout en maudissant tout les dieux pour avoir loupé l'auteur qui dédicacait 2 jours plus tôt.

J'viens donc de le relire et je pense que j'aimerais beaucoup me frotter de façon bestial sur l'auteur pour hérité de quelques gouttes de son talent.

Scénaristiquement, sans trop spoiler, le pitch donne toutes les possibilités du monde, étant donné que le personnage principal à la possibilité de choisir un pouvoir a chaque nouvelle journée qui se fait, pour le tester et au final faire un choix avec l'espèce de fée qui lui prodigue ces fameux pouvoirs.

Le tout couplé à un sombre complot d'engeances magiques étranges et de tranches de vie d'adolescent, rien de révolutionnaire, mais je vois tout ça personnellement comme une bonne idée simple et bien menée, je voudrais me la joué je dirais que c'est rafraichissant, mais je n'oserais pas, d'ailleurs vous n'avez même pas lu ce que je n'oserais pas dire, sisi, je vous jure.

Et graphiquement je ne dirais qu'une chose :

Flagabeul. Monsieur Fiquet, je vous aime d'amour, laissez moi changer de sexe et nous irons gambader nus à travers la riante campagne, nous aurons 3 beaux enfants et un chihuahua et nous vivrons heureux.

Je vous le conseille vivement, surtout quand on se dit que c'est la première BD de l'auteur. Ce gros beutard !

*Fin du paragraphe chiant -c'est pas trop tôt-"

Suite a cette avalanche de joie zé de bonheur, ils nous fallaient un défi, un vrai, un velu, un tatoué, le tout exprimé de façon pas du tout redondante et dénuée d'originalité, parce que on est resté des grands enfants dans notre tête.

Alors, nous avons tous répondu présent au défi ultime du ....

>>>CONCOURS "J'AIME LIRE "!<<<

Because les crayons, c'est trop kawaï !

(je parie que y en as au moins un qui aura cru que ce gros titre était un lien)

(A toi qui t'es fait piégé, tu illumines ma journée, je t'aime.)

Nous voilà donc assis entre 2 Hugo/Theo/Enzo et 1 Lea/Manon/Zoé afin de défendre fièrement nos couleurs face à l'adversité des thèmes-titres imposés !

Je me permets de partager les participations de mes petits camarades pour l'occasion, a grands renforts de bien jolies photos (sauf pour ma 2 ème illu)

C'est donc le coeur plein de souvenir et la tête serrée que nous repartîmes vers le gris pays qui est le leur, sous les rires des enfants et les blagues chauvines à base de "On est en France, t'as pas le droit de dire Septante, gniark gniark gniark gniark..."

Quant à moi, je vous remercie d'avoir une foi de plus supporté la longue et dure histoire de ma vie.

Kissou kissou.

Zatounet.

Il y a fort longtemps, je vous avais promis un petit apparté au sujet d'un élèment de mon quotidien oh combien important.

Cet apparté commence ici.

Cet élèment est surement la cachette idéale pour le pervers moyen, quand bien même il sera capable d'atteindre les 1 cm d'epaisseur pour se camoufler.

Cet élèment mes amis, c'est le tapis de bain.

Et mon tapis de bain, excusez moi du peu mais ...

IL EST TROP CHOUETTE !

Le parrain n'a pas trouvé ça drôle, petit...
Ton déguisement d'asiatique en short ne nous as pas trompé non plus...

Puisque tu aimes tant les oiseaux, apprends donc à voler, connaud !

Bref...

A la prochaine, les filles !

Après bientôt 2 mois sur le terrain, il est temps de faire un rapport du déroulement des opérations.

L'armée belge, soldats du froid.

Je vais en profiter pour mettre l'accent sur les phases laborieuses et positives de notre dur combat à nous autres les étudiants en Belgique.

Tout d'abord en bon natif du terroir du gatinais FRANÇAIS ! Je dois montrer d'un doigt rageur et vindicatif :

LA BOUFFE !

Ton couteau de découpe à 3 vitesses ne sert à rien ici, John...

... Leur viande est immonde.
Ces salauds ne reculent devant rien pour nous déstabiliser.

Sérieusement !

En Belgique, la viande doit être considéré comme une drogue, car peu importe ce que tu peux acheter dans les rayons boucherie lambda de ton Delhaize ou de ton GB (voyez les noms barbares de leurs supermarchés), ils la coupe avec autre chose.

Pour avoir de la pure à 100%, il faut y mettre le prix, et allez dans une VRAIE boucherie. C'est à dire ne pas faire toute ses courses dans le même magasin.

En tant qu'étudiant, et donc partisan du moindre effort, passe moi l'expression ma comparse, C'EST HONTEUX !

Tant qu'on est dans le registre culinaire, et vous ayant déjà tenu discours de mes astuces en matière de cuisine rapide et de bon gout, il est temps de vous parlez de mon repas 2.0 de la flemmardise, la BFF du "tiens il est 23 h, il est temps de manger quelquechose après cette dure journée", la décision automatique et peu calorique des fins de soirées, j'ai nommée :

La BISCOTTE !

Attention, n'invitez jamais un pompier à manger chez vous si vous en avez.
Je fais appelle à vos connaissances des légendes urbaines, là.

Un prix modique, une grande quantité pour des calories en négatifs, même si les miettes sont chiantes ce n'est pas cher payé pour étancher sa faim et garder la ligne.

Ci dessous, un étudiant après 5 ans de régime biscotte:

Il a garder la ligne, sans nul doute.
On est ce qu'on mange après tout.

Bien sur, il y a aussi quelques avantages culinaires en Belgique, mais ça sera dans la partie positive de ce billet, c'est à dire dans 158 paragraphes de critiques acerbes.

Seconde bataille de tout les instants du petit étudiant :

LE LINGE A FAIRE SÉCHER !

Regardez le bien.

Vous appelez ça un soleil ?

Moi j'appelle ça un sèche linge.

Et oui, comme vous le savez, après une pure matinée à la place to be, la laverie, il faut rusher pour allez étendre vos caleçons et t-shirt de geek fraichement nettoyés.

Oh oui on pourrait les laisser en boule en attendant que le petit lutin du radiateur fasse son oeuvre, oho oui.

Mais si vous faites ce choix mes amis, voici l'allégorie canine de votre dégaine en semaine avec vos plus beaux vétements :

Oui monsieur, vous êtes affreusement froissé, que ce soit au sens propre ou par les remarques des petites artistes que vous tentiez d'approcher ainsi vêtu.

La seule solution pour éviter cette infamie, en bon petit étudiant anti fer à repasser que vous êtes, c'est le cintre.

Et le timing rayon de soleil/passage devant ma fenêtre.

Vous êtes prêts ?

TOP CHRONO, vous avez 2 heures !

Après ces aspects purement pratiques de la vie d'étudiant, et comme le but de cet article est de faire un premier bilan, je voudrais à présent aborder une chose concernant ma scolarité, je vous en ai déjà parlé, mais au bout de 2 mois on se rend vraiment compte du caractère contraignant de l'exercice.
J'ai nommé:

LES CROQUIS !
(ces enculays de beutards)

Un moment de libre ?

Voilà la tête d'un étudiant de BD si il ne fait pas de croquis pendant ce moment libre.

Comme vous le savez, on doit faire 50 croquis par semaine.
Alors certes les 2 premières semaines, on est des oufs, on dessine des maisons, on dessine des quads, des voitures des motos pour certains. Nan franchement, on est inspirés, on est demandeurs, on fini même les croquis avant le jeudi.

Septembre :

Finir ses croquis le mardi ?

SO EASY !

Octobre:

Finir ses croquis le mardi ?

U ARE AWESOME !

Prévision....

Juin:

Finir ses croquis le mardi ?

Mais au bout d'un mois et demi, on en as juste plein le dos,dessiné des sacs et des bouteilles nous donnent des envies suicidaires, la moindre personne relativement immobile semble t'envoyer des signaux pour que tu la dessines et c'est bien souvent la sueur au front et la paupière lourde qu'on arrondit à 50 au petit jeudi matin frileux.

Mon quota de trucs geeks étant explosé sur ces 4 dernières images, je propose donc de passé au POSITIF !

Oui, ces petits aspects discrets mais réels de la vie estudiantine dans le plat pays qui nous font aimer quand même un minimum notre condition d'être humain, je veux évidemment parler ...

DES GAUUUUUUUFRES !!!

Je resterais ta meilleure amie ♫

Sans nul doute l'aspect le plus intéréssant du pays (bouuuuh le ventre sur pattes) pour l'instant (ah c'est mieux) n'ayant pas encore visiter Bruxelles ou Liège, je n'ai pas pu gouté les veritables artisanales. Mais j'ai déjà pu me faire un avis sur les excellentes productions de Jean la Gaufre, medaille d'or de 1935.

Vous ne revez pas ! Medaille d'or en 1935 !

Cet homme est mon dieu.

Sinon les frites sont cools aussi, parce que moins grasses et moins sur-salées que par chez nous.

Mais sinon je tenais à dementir au nom du peuple belge un GROS préjugé.

Je parlais de soleil tout à l'heure et ça n'a choqué personne ? Et bien OUI MADAME en bientôt 2 mois, il n'a plu que 3 FOIS !

Et ça n'as pas duré plusieurs jours, je vous entend, mauvaise langue.

Sinon, sans langue de bois, la compagnie de mes camarades de la section est une joie de tout les instants, et j'attends beaucoup de ma visite prochaine de certains batiments culturels de Bruxelles. Je ne peux pour l'instant que jugé par le ventre.

Sur ces entrefaits, je vous abandonne une fois de plus pour une période indéterminée, je prends ma perm' dans 2 semaines pour me replier dans ma base natale.

GO GO GO GO ON SE REPLIE !

Il y a du camembert et du vrai steack au camp, soldat !

Leurs gaufres n'auront pas suffit à nous détourner de nos objectifs !